Archives quotidiennes : 15-octobre-2012

Le titre est i

Au Danemark, l'un des plus petits pays du monde, il ne fait aucun doute que la... (Photo: PC)

« Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez. »
Gaston Bachelard.

Au Danemark, l’un des plus petits pays du monde, il ne fait aucun doute que la taille compte, la preuve: un site internet qui invite les hommes à envoyer des photos de leurs parties intimes récompensera d’un iPhone le plus petit pénis.

Le site érotique singlesex.dk, propriété de Morten Fabricius, 45 ans, avait récemment proposé le concours du plus beau pénis. C’est désormais l’heure du concours du plus petit pénis.

(…)

D’après son expérience, «le plus petit pénis mesure 1,5 cm en érection», a-t-elle déclaré à l’AFP, précisant que l’homme qui en est pourvu estime avoir une vie sexuelle satisfaisante. Source: Cyberpresse

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Je suis extrêmement embarrassé de traiter d’un tel sujet. Moi qui parle de Krishnamurti, de lumière, d’âme, je suis ramené à des choses forcément « terrestres ». Quoique, au début, pensant que personne ne viendrait lire mes élucubrations, mes extravagantes « niaiseries » sérieuses, loufoques, comme dans la vie, j’ai une détestation ( mot que j’ai appris de Sarkozy), pour la vulgarité.

J’ai toutefois une passion pour cette vie qui fait en sorte que mon regard sur le « monde » est un balayage constant et scalpelisé, passionné, pour cette existence, et mon vaisseau actuel : mon corps.

L’architecture de mon blog (sic)

Vous remarquerez, en lisant la colonne de droite, que c’est brouillon. J’ai honte jusqu’au fin fond de mon ossature.

Mais, bon! Ce n’était pas un blog en partant, mais un archivage de petits poèmes. J’essayais de jouer au sniper littéraire en tentant de me camoufler parmi des millions de sites, étant certain que personne ne s’intéresserait à la poésie. Ou si peu…

Pour aimer les autres, il faut s’aimer… Et je m’aime en loques. J’aime la pauvreté d’esprit : j’adore notre premier ministre.

Mais ça c’est une autre affaire.

Millénium : les hommes aiment les grosses affaires

Si vous jetez un œil sur le monde actuel, vous verrez que tout ce qui est beau est gros. À commencer par les pyramides de Gizeh et pour finir par la tour Eiffel. Et le reste éparpillé partout dans le monde : Goldman Sachs.

Même les cultivateurs érigent dans leurs champs des tours évoquant leur complexe subconscient d’infériorité : les silos à grain.

Je voyageais d’Ottawa à ici, avec l’ami Gérald, un grand comique, et il me fit la remarque, dans le bus, voyant les champs splendides ( snif) du Québec, se pointer les silos à grain :

–       Regarde, les gros pénis…

La vérité presque à nue

Nous les hommes, savons comment aller sur la lune, tuer de enfants par des drones, passer la tondeuse à gars-zon, faire frire des steak, donner un coup de poing, et jurer comme des bûcherons du Québec. Ce sont des hommes – pour la plupart – qui ont fait de grandes découvertes en science.

Ils peuvent mesurer la taille de la lune, mais ils n’ont aucune référence quant à cet outil de reproduction qu’est le pénis.

La découverte par accident

Un jour que j’étais en train de faire une recherche sur Gxxxgle, il apparut une série de « pop-up », ou fenêtre intempestives qui me glacèrent. À mesure que je les effaçais, ils en poussaient trois. De sorte que je vis des hommes outillés démesurément. On aurait dit des hommes, mais avec des pistolets à chevaux.

Brrr!

Je me suis dit : «  Il faut que je fasse quelque chose de grand ».

Mais je me suis vite ravivé, tentant d’être honnête, et pour l’amour du ciel,  rester humble. Jamais je ne jouerai dans des films pornos.

J’essayais tant bien que mal de me débarrasser de cette invasion sournoise avec une fébrilité qui frisait l’hystérie.

Je transpirais au point d’aller chercher des éponges pour m’assécher  le front, les joues, les oreilles, les mains. Allouette!…

Rien ne fonctionnait.

J’entendis ma femme monter l’escalier…

J’ai pris mon Playboy et j’ai fouetté la souris de l’ordi devenue folle. Bang! Bang! Bang! C’était une souris sadique : plus je la frappais, plus les fenêtres intempestives apparaissaient.

J’ai alors dit adieu aux 15 femmes alignées à la droite de l’écran, m’invitant tous à les rencontrer.

Je fermai l’ordi.

L’image de l’écran se recroquevilla en un point I.

La règle à mesurer était là, sur le bureau, ainsi que la loupe. J’ai dû recommencer toute la procédure et expliquer à ma conjointe ce concours stupide du Danemark.

1.5 Centimètres!, s’exclama-t-elle

– En érection, précisais-je.

-Ah! Mais comment fait-il pour le trouver quand il n’est pas…en…en…

– Je suppose qu’il se touche… Ou bien, dis-je en souriant, il doit avoir un GPS.

– Un GP quoi?

J’étais bouche Ah!

–       Comment comptes-tu finir cet article.

–       Je vais faire du copier-coller. C’est comme ça qu’on a fait nos enfants…

L’affaire relative à une jeune fille ayant découvert un sexe humain dans sa soupe vient de connaître un rebondissement avec l’annonce faite par le commissaire Diakité de faire déferrer la restauratrice nommée. Source Pénis retrouvé dans une soupe

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« L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites. »

Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe.

 

J’ajouterais une petite touche personnelle : l’humour, c’est l’art de sortir à coups de pied le sérieux qui nous envenime.

 

Gaëtan Pelletier

15 octobre 2012

Et de ma passion pour les titres imbéciles :

Le « sardine market »

Ma guerre contre Vital Hiban

Bah! 

J’ai testé pour vous…

À l’épicerie : le vibrateur trois euphories…

Etc…