CONSOMMER POUR SE CONSUMER

CONSUMER :

Détruire en usant, en réduisant à rien

SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION

Pour les opposants à la société de consommation, l’idéologie se résume ainsi : le remède à tous les désirs est de les assouvir. Et pour assouvir ses désirs, il faut gagner suffisamment d’argent pour pouvoir se le permettre. Cela suppose que, dans cette idéologie, tout est mercantilisable. (Source)

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Du papier-cul à la poésie

La consommation est une nécessité de la vie quotidienne.

L’évolution est la libération de l’être humain de la faim, des maladies, et des besoins dits primaires.

Une fois ces besoins assouvis, une aléatoire délivrance de la maladie, des accidents, des malheurs quotidiens, il advient alors ce qu’on pourrait nommer le luxe. Mais un luxe nécessairement matériel, mais le luxe pour l’humanité de s’élever, penser, réfléchir et créer.

Et vivre en harmonie…

Dans un monde idéal.

L’avidité : un sport «mondialiste»

Pour le citoyen, l’offre dépasse la demande. Mais pour une élite de dictateurs, addictés au pouvoir, à la richesse démesurée, au contrôle, notre citoyen se voit perçu comme la bûche pour surchauffer ce poêle qui n’aliment plus notre Homme, mais le brûle.

Ce n’est pas le citoyen qui invente et crée la surconsommation, c’est le vendeur camouflé derrière l’État. Le grand souffleur d’idéologies dans une pièce de théâtre où la bâtisse elle-même  est en train de se consumer emportant les acteurs et les spectateurs.

Réduits  à rien.

Mais qui sont donc ces dirigeants affublés de cravates, s’octroyant un sang bleu de par leurs compétences, qui dirigent maintenant des États, des chefs d’États en marionnettes?

Le monde est plein de gens qui ne sont plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

Le sens de la fable de La Fontaine : La grenouille et le bœuf.

La grenouille d’Adler

Je suis un fervent de l’œuvre d’Adler. Adler

Sa théorie est simple, mais pratique, et bien près de la vérité du comportement humain.

Le fait d’éprouver un fort sentiment d’infériorité (c’est chez Adler la notion de complexe d’infériorité) pouvait aboutir à une surcompensation sous la forme d’un effort exagéré de valorisation ou à ce qu’il appelait la volonté de puissance.

C’est souvent ce sentiment d’infériorité qui anime les «animateurs».

La chaîne de Ponzi

On cite souvent la chaîne de Ponzi dans les études économiques. Mais il est intéressant de la plaquer sur le comportement humain, tout simplement, en imaginant que chaque humain est une pièce au comportement gonflé par une série de comportements assimilés.

Une chaîne de Ponzi, dynamique de Ponzi, ou jeu de Ponzi, est un système de vente pyramidale, une forme d’escroquerie par cavalerie, fonctionnant par effet boule de neige, consistant en la promesse de profits très intéressants, financés par l’afflux de capitaux investis progressivement, jusqu’à l’explosion de la bulle spéculative ainsi créée. Ce système tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération immobilière frauduleuse en Californie fondée sur ce principe. Chaîne de Ponzi

Une chaîne de Ponzi humaine est un entrelacement d’idées, de convictions, de manière de faire issues d’une accumulation de faussetés par des dirigeants qui pour accélérer leur pouvoir ou leur richesse, se servent de cette façon de faire.

La preuve étayée est que l’accumulation de richesses mène au bonheur.

Leurs preuves : les réussites des états riches, tels les U.S.A.

Il advient donc que ce comportement en chaîne de Ponzi n’est qu’en réalité une sorte de structure chromosomique de manières de penser qui ne mène qu’à un modèle.

Ce que vend un dictateur ou un financier c’est tout simplement un modèle.

Lui.

Le «farmer» de poules…

Le financier laboure dans les terres vierges de la misère humaine. Mais il ne se promènera pas en vous vendant des brosses. Il créera des vendeurs de brosses.

I am the way…

Il cherche à créer des oeufs pour créer des poules qui créeront des oeufs.

Notre farmer a des ambitions illimitées…

Une fois son modèle vendu, il achètera le poulailler au complet. Mais d’une façon virtuelle. Il ne veut pas se ramasser avec un poulailler invisible. Il connaît la simplicité du citoyen et l’art d’intégrer l’honnêteté dans son système.

C’est un chercheur dépisteur de grenouilles qui se veulent de devenir bœuf.

La proie idéale : les élus.

Car sous les élus se cachent les humanistes (sic) idéalistes qui ont besoin d’outils pour concrétiser leur but.

L’outil est devenu le vendeur.

Bref, un bœuf.

La foi

Le financier a une religion pour vous. Il n’aime pas les vrais  pauvres, il aime les proies qui veulent se sortir de la pauvreté. Les vrais pauvres sont démunis de tout. Les moyen-pauvres sont au moins nantis d’ambition.

Il vous dira que vous n’êtes jamais assez riche. Même si vous l’êtes comparativement aux pays pauvres qui n’ont pas grand intérêt pour lui.

Le citoyen dollar

Avec lui, le citoyen est devenu une retombée économique de par ses activités. Aussitôt qu’un groupe de citoyens passe par un village, une ville, une fête, il est classé dans la colonne des actifs et vu comme un enrichissement de la société.

On multiplie alors les «fêtes» pour activer et détrousser dans le plaisir le citoyen.

La «doctrine» est à ce point répandue que tous les petits villages du monde y ont adhéré.

Les fêtes s’enfilent alors à l’année, l’une n’attendant pas l’autre, pour le plaisir, ce luxe d’une humanité bien malheureuse.

Le plaisir est souvent un bonheur ramené à la grenouille.

Faire le vide aux plaines…

Si on vous invite à participer aux fêtes de la bataille des Plaines, c’est qu’on vous veut festifs.

Est-ce qu’on veut votre bonheur ?

On veut sans doute vous faire oublier que vous êtes malheureux.

Le malheur créé par les marchands de bonheur est un puits encore plus profond qui leur permettra de vous vendre des cavités qui sont comme des œufs de poisson : en pondre des milliers pour ramasser dans leurs filets quelques centaines de poissons.

Mais la récolte est toute de même bonne.

Les poêles à bois

La société c’est comme le problème des poêles à bois à Montréal. Ça pollue, certes. Mais pourquoi ne pas l’avoir dit il y a dix ans ?

Probablement qu’on vous veut tranquille devant un écran de télévision avec un DVD qui simule des flammes et des crépitements.

Mais Montréal a un problème : 20 à 30 citoyens par jour apportent leur vieil appareil de télévision aux rebuts.

Alors vous aurez le poêle à bois en HD pour vous consoler du vrai feu.

Pourquoi alors un feu de cheminée dans un écran de télé ?

Le vendeur, les élus achetés par les vendeurs, ne veulent pas que vous vendre le vrai confort : ils veulent vendre l’illusion du confort et du bonheur.

On se contrecrisse d’une approche humaniste, pour eux vous êtes une bûche virtuelle qui ne ressent pas de douleur en se consumant.

Si oui, ben il y a la relève de l’industrie pharmaceutique qui vous fait brûler comme des lampions – chimiquement- dans une église de vendeurs du temple.

2 réponses à “CONSOMMER POUR SE CONSUMER

  1. Je consulte votre site régulo. Des synthèses toujours dans le mille, avec un excellent sens de l’humour.

    Continuez…

  2. Bonjour Catherine,
    Merci..
    Je fais brouillon un peu, mais je m’amuse… S’il y avait un défilé de conformistes, je serais probablement dans les derniers…
    🙂
    Bonne journée!
    P.S.: J’ai toujours pensé que personne ne me lisait… Je commence à avoir la trouille.

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