LE CONDUCTEUR YVES…

Il y a longtemps qu’on en entend parler aux nouvelles….
Renversé par un conducteur Yves…
Un conducteur Yves quitte les lieux de l’accident…
Condamné pour Yvesse au volant…
Il fait la manchette à tous les jours. Ou presque…

Deux balles, deux prises…

Monsieur de Bolduc est doctorisé en médecine et masterisé en administration….

Normalement, on aurait un peu de jugeote. Le Gros Bon Sens, comme le souligne si souvent M. Marginean sur son site Nouvelles Internationales. Or, les intervention de ce disciple d’Esculape ( le plus souvent représenté sous les traits d’un homme grave, barbu, et portant une couronne de laurier ; il tient d’une main une patère, de l’autre un bâton entortillé d’un serpent)  a le don de faire courir les plats vers ses pieds.

Prise 1 –  ¸

La prise de médicament au Québec.

Comme ministre de la Santé, je suis très content de voir qu’au Québec on est en avance sur toutes les autres provinces”, a-t-il dit, vendredi, en conférence de presse, après avoir pris connaissance des dernières statistiques de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).

Les Québécois sont parmi les plus grands consommateurs de médicaments au Canada et au monde. Le régime d’assurances-médicaments coûte quelque 2 milliards $ par année, en hausse constante.

Ça prouve, en rajoute-il, que les Québécois soignent leurs pathologies.

Je ne vois pas comment on peut se réjouir d’avaler autant de ces saloperies issues des usines à médicaments. Il faudrait peut-être chercher comment les faire éviter d`’en consommer autant.

Est-ce qu’on compte dans ces deux milliards de dollars les médicaments en vente libre?

J’ai la gratouille du doute…

Prise -2

Québec veut pouvoir poursuivre les compagnies de tabac

Un projet de loi de Monsieur Bolduc :

«Ce projet de loi propose l’introduction de certaines adaptations au régime du droit commun de la responsabilité civile. Il établit notamment des règles particulières qui sont applicables à l’exercice d’un tel recours, notamment pour la preuve et la prescription. Selon le ministre Bolduc, le projet de loi s’inscrit donc dans une stratégie concertée de lutte au tabagisme et ajoute que bien que «les taux de tabagisme enregistrés au Québec soient à leur plus bas niveau historique, le tabagisme demeure toujours la première cause de décès évitable». Matin, branchez-vous

À son plus bas niveau historique! … 20 ans de retard Monsieur de Bolduc. Et vous voulez nous lancer en guerre contre l’industrie du tabac, guerres d’avocats à en plus finir, qui coûtera une fortune aux québécois pour ne rapporter qu’un … autre ministre de la santé? Les étasuniens l’ont fait. Mais ceux-ci, on l’art du balonner les chiffres…

Sérieux?

Faire le sot en politique

Vous n’auriez pas un projet moins ambitieux, comme celui de partir chasser des infirmières? Ça aiderait vraiment le système de santé au lieu des «grands projets» niais, illusoires.

Quoique avec la moyenne au bâton, suite à ses deux lancers, Monsieur de Bolduc n’est sans doute pas calibré pour nous fabriquer une cohorte d’infirmières, d’améliorer leurs conditions de travail.

En point de presse, le ministre Bolduc n’a pas précisé la somme exacte que Québec entendait tenter de récupérer. Il a toutefois parlé de « montants très significatifs, de l’ordre de millions de dollars ». Selon lui, avec le projet de loi, Québec veut d’abord se doter d’un outil. Le détail des montants des poursuites sera connu par la suite. Radio-Canada

Quelques millions!!!!!!

Aussi bien combattre les contrebandiers.

Et combien cela va-t-il nous coûter?

Pour financer les soins de santé, vous dites?

Étonnant tout de même,  qu’un «masterisé» en administration ne connaisse pas tous les enjeux de ces luttes. Surtout dans le contexte actuel…

C’est un luxe de politicien que nous ne pouvons nous permettre.

Le serrement… d’Hypocrate.

« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté.

Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille1.

Dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. »

Pas de GBS…

Ni de GPS…

Va falloir attendre le tourniquet musical des ministres pour que Monsieur deux balles deux prises réapparaisse ailleurs…

L’État est dans un état grabataire et les cerveaux anorexiques

Voici un cas découvert par des médecins français:

Des médecins français ont découvert qu’un homme de 44 ans, doté d’un « cerveau quasiment absent » à l’imagerie, menait une vie normale.

Selon les scanners réalisés, un énorme ventricule cérébral occupait quasiment tout l’espace de sa boîte crânienne, lui laissant à peine plus qu’une fine couche de tissu cérébral.

Ne croyez pas que la vie des gens dépende de la taille de leur cerveau. Des médecins de l’hôpital de la Timone à Marseille ont en effet découvert le cas peu banal d’un homme menant une vie normale malgré un « cerveau quasiment absent » à l’imagerie. Marié et père de deux enfants, cet employé du secteur public de 44 ans s’est présenté à l’hôpital en 2003 pour un trouble de la marche. L’équipe du neurologue Lionel Feuillet a alors diagnostiqué une hydrocéphalie non-communicante, une forme d’augmentation de la quantité de liquide céphalo-rachidien qui ne laissait au patient qu’une fine couche de tissu cérébral.

« Le cerveau lui-même, c’est à dire la substance grise et la substance blanche, est complètement refoulé sur les parois de la boîte crânienne« , explique le neurologue. « Avec une imagerie de ce type, on se serait attendu à ce qu’il soit dément, grabataire. Iinfo-sciences, découvertes

Ne reste plus qu’à Monsieur Chapleau de faire une marionnette en caoutchouc pour son émission.

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Si l’on doit se nourrir de pilules de toutes sortes pour “endurer” le mal parce que nous sommes incapable de trouver un médecin de famille pour nous soigner, pas sûr que ce soit une bonne nouvelle.

Soit que le ministre de la Santé Yves Bolduc a d’autres donnés à présenter pour justifier son point et qu’il a “oublié” de nous les sortir. Soit qu’Yves Bolduc ne les interprète pas de la même façon que moi.

Merci M. le ministre de la Santé Yves Bolduc de nous fournir des chiffres complets et de mieux nous les expliquer. Article original du Devoir sur la consommation de médicaments. Raymond Viger

C’est tout à fait abberant que le ministre de la santé se réjouisse que chaque québécois consomme près de 1000 $ de médicaments par année. André Porlier, Le Devoir

2 réponses à “LE CONDUCTEUR YVES…

  1. Salut Gaétan, bravo pour ce texte !

    1000$ de médicaments par année, pis on ne bronche pas… et pourtant, les augmentations des coûts si on les compare à ceux de l’Hydro…

    On parle de 18,2% d’augmentation globale en 6 ans pour Hydro. C’est autour de 300$ par famille, échelonné sur 6 ans, des peanuts comparé aux prix des médicaments qui au Québec ont augmenté en moyenne de 13% par année entre 2000 et 2003.

    Couillard a «dégelé» le prix des médicaments… avant de retourner travailler pour l’industrie pharmaceutique. Sous sa gouvernance, certains médicaments ont augmenté de 370% d’un coup (Betaderm) ! faut le faire hein ?

    Les dépenses en médicaments de la RAMQ sont passées de 900 millions à 2,1 milliards en 5 ans (2002-2007) C’est plus du double !!!

    Avec ou sans l’assurance médicament publique, t’es certain de cracher si t’es malade… et vu que tout le monde est malade (à en croire les labos) on a pas fini de cracher… c’est la pneumonie qui nous attend ! finalement ils ont peut-être raison de croire que nous souffrons tous de maladie mentale.

    http://www.resterenvie.com/blogue/?p=873

    http://www.resterenvie.com/blogue/?p=627

  2. Suzanne,
    C’est le coût de la mainmise des compagnies qui ont un gros client: le gouvernement.
    Toujours cette vision du « gouvernement ».

    « Les dépenses en médicaments de la RAMQ sont passées de 900 millions à 2,1 milliards en 5 ans (2002-2007) C’est plus du double !!! »

    Alors, on en demande encore plus au peuple par le biais de l’impôt ou en le rendant « malade » du crédit. Ce qui mène à la dette publique.
    Je ne vois pas le bout du tunnel…

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