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Ces génies qui calculent

Jean-Paul Sartre

Est apparu un de ces génie-prêtres dans les médias qui a trouvé la formule pour éradiquer le tabagisme source de tous les maux de la Terre. Il en est comme ça, des soutanés de diplômes qui veulent le bien de tous et s’accrochent à une virgule…

Le type a dit qu’à chaque fois que l’on augmentait le prix du tabac de 10%, il y a 4% des fumeurs qui cessent de fumer. À voir son sourire, on voyait bien qu’il se disait qu’en les augmentant de 50 %, il n’y aurait plus de fumeurs pour « causer toutes les maladies ».

Ce type est un génie.  J’ai moi-même calculé, en tant que non génie, que lorsque l’on augmente le salaire de nos dirigeants de 10%, ils perdent 4% de leur Q.I. et de capacité de réflexion.

Oléoduc

Le Kanada, ce simiesque représentant porte-à-porte du détraquement étasunien, se prépare à installer un oléoduc de part en part du pays. Environ 5000 km.

En cas de fuite – puisque l’oléoduc doit obligatoirement passer les cours d’eau  -, une faille pourrait créer une catastrophe sur des centaines de kilomètres dans l’Est du pays, puisque que les villes et villages prennent leur eau potable dans ces rivières.

Alors, un autre génie, sorti d’une lampe en forme de Wall-Street,  a tout de suite rassuré les gens.

« C’est sans faille, puisque c’est contrôlé de Vancouver, et qu’au moindre bris, les circuits sont coupés ».

Ah! Tiens donc, petit embouteillé et étouffé de cravate à double nœud: Vancouver, c’est vraiment à 5000 km. Le temps que l’opérateur aille uriner, il sortira des milliers de litres d’or noir  de ce robinet.

Le Trans-Alaska

Ne comptez pas sur Wiki pour connaître la vérité sur l’oléoduc Trans-Alaska. On finit par lésiner sur la sécurité, et l’entretien  du « transporteur ».

Les « athées » ont changé de religions: les voilà déportés vers ce qui paie, rapporte, peu importe les dégâts. Mais le plus fascinant est que cette nouvelle religion de l’avoir peut tout régler et il y existe un ordre de gradés dans les gradins des gratins: les petits luttent pour les sacs de plastique, d’autres pour les fumeurs, d’autres informent les enfants des « petits gestes importants » pour l’environnement.

Il n’y a pas de candeur dans ces balbutiés tordus. Ils créent des adeptes fondus, coiffés à droite, propres comme un Sir à plancher. Mais ils n’ont rien à cirer… Sauf eux, leurs avoirs, leur superbe carrière, et le développement infini.

Je sais calculer moi aussi: depuis le début de l’humanité, les données sont fort mauvaises en ce qui concerne la survie du corps: 100% sont disparus . J’ai calculé: il y a 100% de chance (sic) que je meure…

Et si on calcule le nombre d’imbéciles « instruits » à la religion de l’argent, le nombre augmente. À chaque fois que l’on augmente de 100% le salaire des dirigeants, les paumés goebelliens  fabriquent des imitateurs de grimaces à faire geler un thermomètre. Brrrr!

C’est épeurant! Avec tout ce qui traîne comme saleté dans la nourriture, l’environnement, on risque de mourir plus vite que nos ancêtres du moyen-âge. Et au coût de 7000$.

Étant donné que nous sommes de plus en plus athées, bref, machines-charnelles, non-voyants ( elle est bonne) de la Vie, nous payons pour un voyage qui n’existe pas.  Les athées nous demandent de partir dans une urne.

Après avoir bu un peu trop d’eau Léo-Duc.

La royauté et ses titrés n’a fait que changer de nom. Et de mieux en mieux camouflée…

Les banques sont les nouvelles églises de ce siècle.

Amen! ton argent…

Gaëtan Pelletier

25 août 2013.

Shiva, devenu rat dégoût

Tableau 1

Le nombre de suicides chez les soldats américains dépasse le nombre de morts sur le terrain, selon les chiffres officiels, publiés par le département américain à la défense.
Le Taux de suicide parmi les soldats, en 2012, ont, largement, dépassé les prévisions, selon le dernier rapport officiel de Pentagone, ont révélé les médias américains. Au premier trimestre 154 soldats américains se sont suicidés, selon ce rapport, c’est-à-dire en moyen un suicide par jour. Le taux de suicide chez les militaires américain a augmenté de 18% par rapport à la période de l’année précédente, a révélé le Pentagone.

alterinfo.net

Tableau 2

Les Québécois sont plus que jamais accros aux antidépresseurs. En 2011, un nombre record de 14,2 millions d’ordonnances ont été délivrées par les pharmaciens.

Ce sont au-delà de 1 million d’ordonnances de plus qu’en 2010. Il va sans dire que les ventes atteignent également des sommets. Celles-ci ont dépassé les 420 millions de dollars au Québec seulement, l’an dernier, selon les plus récentes données fournies par IMS Brogan. Canal TVA

7 millions de Québécois, bébés y compris, et vieillards sur-chimifiés… Pendant que les américains vont au combat pour se tirer une balle dans la tête…

La beauté du monde est maintenant revenue à celle d’un arbre, d’un papillon, d’un jardin, et de la simplicité volontaire.

En fait,  nous sommes tous intoxiqués. Car la vente de l’intoxication, aussi bien chimique, informatique  ou en provenance du monde du mensonge a fait culbuter la réalité dans une zone  s’apparentant à l’univers de Philip K. Dick :

La plupart des espèces animales ont disparu dans le cataclysme si bien que leur simple possession est devenue, non seulement un signe de richesse, mais également une source de bien-être pour des Terriens vivant isolés.
Rick Deckard est l’un de ces hommes qui continuent à vivre sur Terre. Chasseur d’androïdes, il rêve de remplacer son mouton électrique par un vrai. Aussi, lorsque son supérieur lui apprend que des androïdes Nexus 6 se sont illégalement enfuis de Mars vers la Terre, il espère aussitôt que la récompense offerte pour leur capture va lui permettre de réaliser son rêve.
Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques? .

Nous voilà fabriqués, chimifiés, maltraités, trompés, et … plastifiés. À quoi donc reviendrons-nous un jour?

Si nous revenons…

Pour l’instant, nous suffoquons.

Manque d’air dans nos âmes

Nous voilà souterrains, à gruger les restes d’une clique de fabricants d’argent. La souche de la recette est au « génie » de Rockefeller qui vendait ses produits pharmaceutiques  (sic) à base de pétrole, le Nujol.

Mais il n’y a pas que l’industrie pharmaceutique qui a saisi et appliquée la méthode Rockefeller.

Non.

La finance.

La politique.

Et la filature des « hommes d’affaires »…

On nous vend ce que vendait Rockefeller à l’époque. Et quand ça ne fonctionnait pas, il « améliorait » sa recette.

L’humain : un client

Avant – pendant que nous étions dans la réalité – nous échangions un mouton pour 20 poules. Maintenant, avec le poison Wall-Street et la magouille des lustrés à cravates PDG, on a créé une vaste pyramide de petits et de grands bouffeurs d’argent, d’avoir.

Peur! Peur! Peur!

L’Homme a vendu son âme à un colporteur cravaté. Tout le reste est une couche de vernis.

 

Quand on n’est plus un client pour quoi que ce soit les pubs à la télé semblent s’adresser à une population fantôme et imaginaire. Les discours familieux semblent n’être plus qu’un écho du passé. Les films qui sortent au cinéma sont semblables à des fous qui répètent en boucle leurs craintes apocalyptiques et leurs espoirs médiocres. Le mépris et le déni semblent ne s’adresser qu’à ceux qui n’ont pas encore tout perdu.

Les pays richissimes partent en guerre contre les pauvres pour leur voler leur dernier espoir d’accéder à la fantasmagorie des parfums de luxe.
On a presque envie de dire qu’ils ont raison.

Les médias tant critiqués disent en fait la vérité. Ils sont le témoignage historique du discours du système en train de péricliter. Qui voudrait empêcher les arracheurs de dents d’accoucher d’une expression si utile au langage ?
L’homme qui craint la mort n’est-il pas à moitié fou 8119, Les joies de la misère

Retrouver le mouton  

« Ipadés », les yeux de l’esprit boursoufflés d’étonnement devant la « science », de toutes les formes de « sciences », dont celle de l’arnaque économique, nous voilà enterrés sous des jours de travail allongés, des préoccupations de survie dans un monde d’abondance, on n’est pas aux portes du progrès si cher et si mal compris.

Le progrès est un robot.

Nous nous robotisons chaque jour avec une lenteur qui nous est invisible. Nous sommes plastifiés par des discours vaseux et menteurs. Nous sommes givrés de croyances, de foi, alors que la vie est mouvante et flexible.

Le mouton électrique retrouvera-t-il le vrai?

Le progrès

Si on se tue à la guerre, si on s’enterre sous des pilules, si on a l’âme qui a plus mal que la chair, alors, nous avons un problème qui est mondialisé. On crève de faim dans les pays pauvres et on crève à 40 ans dans les pays « développés ».

Le bon, celui qui porte le bonheur

La beauté des gens simples, ceux qui réellement supportent ce monde insupportable, fait qu’il soit encore en vie. Les gens simples, ce sont  les   Shiva du monde occidental.

 

Shiva est un personnage complexe et contradictoire. Shiva est le dieu de la destruction, des illusions et de l’ignorance. Il représente la destruction, mais celle-ci a pour but la création d’un monde nouveau. L’emblème de Shiva est d’ailleurs le phallus ou lingam, symbole de la création. Il a les yeux mi-clos, car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l’univers et amorcer un nouveau cycle.

Notre Shiva occidental ne sait plus trop où aller, quoi penser, mais il est prêt à faire et à refaire le monde… dans le doute.

Shiva est-il en train de fermer les yeux?

En attendant, il est enfermé quelque part en lui, isolé, ayant foi à la politique intoxiquant notre monde, au milieu des affaires, à tout…

C’est un rat qui ne sait plus où aller, ni à quel saint se vouer…

Alors, dans son âme, incapable de saisir tout l’ensemble de la filouterie mondiale, le mensonge perpétuel, le « monde » est devenu une toile incompréhensible qui l’affole, le rend fou.

Il s’enfouit sous terre.

Pour survivre…

Il ne sait plus trop où sont la beauté et la grandeur de ce monde.

Il renonce à sa lumière intérieure pour se contenter de la noirceur et de la puanteur des égouts.

Un rat dégoût…

Gaëtan Pelletier

18 Juin 2012

 

 

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Mais d’où provient « l’austérité »?

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Petit castor à banques

Ils ont les frissons accrochés
À des cordes à linge étirées
Finement  séchés, de menteries barbouillées
C’est le temps des fleurs de plastique
Et des chefs qui s’astiquent
Du soulier jusqu’au cerveau
Pour les semailles de  la carotte élastique
 
 
Ils mettent les truites en bouteille
Pour nous  électriser
La shoah de la merveille
Des rivières dérivées
 
Petit castor à banques
Ne te laisse pas voler
Ton barrage, ta maison
Ne les laisse pas bouffer
Tes arbres et ton eau
Pour une banque, un caveau
 
On fera tout pour  t’encoffrer
Dans des cages de glaçons
Le grillage manufacturé
Aux chants des chiffres ronds
 
Ne te laisse pas mourir!
Ne te laisse pas mourir! 
Réveille tes enfants
Cette mine de robots
De cuivre éclectique
Par où passe leur courant
 
 
 
 
Gaëtan Pelletier
Mai 2012
 
 
 

La confiture de la déconfiture

lépreux

Fuyant la dette et dépenser moins peut être bon pour les finances d’une famille. Mais lorsque des centaines de millions de gens le  font ensemble, cela peut détruire  l’économie mondiale. Source  

Il y a quelqu’un qui a saisi le propos crétin de ce paragraphe? Ne fouillez pas trop. En fait, selon les « experts », nous ne dépensons pas assez… Ce qui nuit à l’économie mondiale…  Bref, nous sommes pauvres parce que nous n’enrichissons pas suffisamment les compagnies, les conglomérats à mille pattes. Milliasses de numéros.

Malgré toute la richesse sortie des entrailles de la terre, malgré les  diamants, malgré la lassitude persistante, le citoyen ressemble à un lépreux qui se fait gratter jusqu’à ce que le sang lui sorte des entrailles. Et les vampires de Wall-Street sont là pour lécher les plaies.

Les insectes « spécialistes »en économie sont des carnivores qui dévorent. C’est la valse du dévoré vivant. Lapidé à coups de pubs. Les riches, comme les vautours se nourrissent des cadavres des ignorants. Leur appétit n’est pas de manger. Leur appétit est de tuer, de cultiver la léproserie intérieure. Leur appétit est une maladie. Ils sont les cannibales et la Terre est un gros chaudron. 

Ils diront que c’est une piscine. Si creuse qu’on ne voit même pas les noyés que nous sommes.

« La voracité est utile. L’avidité est bonne. La faim est un moteur. » Ainsi monologuait le trader Gordon Gekko dansWall Street – film d’Oliver Stone sorti en 1987.

L’Homme est désormais passé du fruit humanoïde  à la confiture ragoûtante, sucrée, pour la masse de pirates aux commandes des pays.

Tu veux vivre simplement: ils te donnent la recette de la réussite la plus complexe.

Tu veux vivre et non pas mourir pendant 60 ans: ils se glissent dans tes entrailles et prolongent la belle imagerie concoctée dans les tours de verre. C’est beau! Mais, pendant ce temps, les arbres, les vaches, le lait, les fraises, les rires des enfants se meurent. Au nom du BIG. Les carnassiers s’effilent les dents sur la rugosité du citoyen.

En vérité, en vérité je vous le dis, nous sommes le fruit de la Vie transformé en confiture.

Nous sommes tartinés. Enfarinés. Roulés dans le sucre.

Promesse de béatitude! Nous sommes le champ de chair dans lequel ils ne font que faire pousser de l’argent pour de l’argent. 

À ronfler ainsi dans le discours, nous sommes les malades responsables de la création des hôpitaux.

Le citoyen est un tueur en série. Plus il est pauvre, plus il appauvrit l’économie, plus il est responsable de la tuerie planétaire.

C’est la supra négritude, et nous sommes tous dans le grand vaisseau bleu en train de se faire ronger par quelques vers à cravates.

Négritude rose. 

Bienvenue dans le pot de confiture.

Gaëtan Pelletier

8 octobre 2013.

P.S.: ( Merci à Claude pour le sujet)

Dialogue de chiens

Dialogue de chiens

Gaëtan Pelletier

Excusez les fautes…

28 septembre 2013

Blattaria

Les blattes vivent en petits groupes de type familial. Ces groupes se composent d’individus du même âge et probablement nés de la même mère. Dans les habitations, ces groupes se rassemblent pour former des grandes communautés de plusieurs centaines ou même de milliers d’individus. Cependant, le concept de hiérarchie ou de spécialisation des tâches est inexistant. Chaque individu est autonome. Wikipedia

Depuis 400 millions d’années…

Chez l’humain, on retrouve l’équivalent dans la sphère des affaires et de la politique. Si la blatte peut ruiner, anéantir un appartement, la blatte « humaine » est apparue il y a longtemps et est en train de désintégrer une planète.

Nourrie  au « grand » savoir, venimeuse, hypocrite, mielleuse, menteuse, grimacière, elle est un individu autonome, sans scrupule, crépusculaire, c’est une sorte de chien dressé aux idées reçues, dénué d’empathie.

Zombie!

Fecal Focal Point

Des abris où leurs excréments sont abondants apparaissent (en anglais un Fecal Focal Point). A cet endroit, les insectes sont en sécurité. Wikipedia

Elles sont en sécurité dans un grand building créé par la masse accroupie et silencieuse, dont la seule écriture est un X, seule arme pour le protéger dans les guerres du 21e siècle entre gouvernements et peuples.

La BP, ou blatte politique, nouée à la BF ( blatte financière), a charpenté des armées de BS – blattes-soldats -, pour affermir son pouvoir. Après avoir créé le phénomène de la mondialisation, consistant à abattre les murs de la maison Terre, rendant ainsi friable la défense « compartimentale » ou cellulaire à la base de la résistance de tout être vivant.

Réalisations de la blatte humaine

Une fois les murs désagrégés des pays, la blatte a poursuivi sa randonnée de destruction dans une série de manigances en empruntant de manière subconsciente toutes les formes de camouflages que l’on peut retrouver dans la nature.

Pour ne pas être identifiée, une blatte BP ou BF empruntera le déguisement pastoral de la religion de l’avoir : la cravate.

Exemple – au hasard – de Blatte-Politique

Se servant d’organismes gouvernementaux sous maints maquillages, la BP, se livre à une série de nœuds géopolitiques, afin d’ouvrir les frigos de la Planète et de s’emparer des ors noirs, ou tout autres richesses appétissantes, sous une facture de bienfait à la masse en décomposition qui finira dans le Focal Fecal Point du but déguisé.

Le Blattaria a jusqu’à maintenant réussi à dépecer la moitié de la Maison-Terre en présentant l’économie comme un nœud gordien.

En format « troc », 100 vaches vivantes = 100 vaches réelles.

En format boursier, 100 vaches invisibles peuvent être achetés en format  PCAA par des génies de la finance qui s’y connaissent en économie.

100 vaches de papiers ne nourriront jamais personne, mais elles serviront à engranger de l’avoir invisible transformé en visible par les BF ( blatte financière).

L’avenir du Blattaria

L’avenir du Blattaria est énorme en potentialité : les avocasseries et les longueurs, ainsi que les sommes fournies par les masses populaires, finira par rendre brune une planète bleue avec quelques riches angoissés de perdre leur pouvoir et leur avoir. Mais la blatte étant résistante, et son succès datant de milliers d’années, on ne peut pas espérer tuer la bête à coups d’armes blanches.

Les blattes peuvent rester un mois sans manger ni boire. Une blatte décapitée peut survivre plusieurs jours (il est à rappeler que le système nerveux central des insectes est constitué d’une chaîne de ganglions le long du corps, et non centré autour d’un cerveau comme pour les vertébrés), la respiration s’effectuant par des trous disséminés dans son corps, les spiracles et son abdomen pouvant stocker de l’énergie pour cette durée1. Wikipedia

La BP et la BF représentent en ce début de 21e siècle le défi le plus grand pour la survie de l’Humanité.

Gaëtan Pelletier

8 avril 2012

L’austérité sans fin…

Par Peter Schwarz
1 décembre 2012
Les médias ont en grande partie ignoré le principal message qu’a délivré lundi 26 novembre la réunion des ministres des Finances de la zone euro : à savoir que la population grecque sera confrontée à des années, si non des décennies d’austérité.

En comparaison, les titres des articles publiés par les médias – à savoir si la dette grecque sera inférieure à 120 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2020 ou en 2022 ; si les taux d’intérêt des prêts seront abaissés ou si une décote de la dette sera imposée – ont été de nature secondaire et en grande partie hypothétique. Ces titres se sont résumés à la question de savoir quelle quantité de restes alimentaires donner à une victime pour pouvoir l’exploiter le plus longtemps possible avant qu’elle ne meure.

Malgré leurs divergences sur un nombre de questions, les ministres des Finances rassemblés, la directrice du FMI, Christine Lagarde et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ont tous été d’accord pour que la Grèce soit saignée à blanc. Si tout se déroule conformément à leurs projets, la Grèce commencera à générer un important excédent budgétaire dont chaque centime ira directement dans les coffres des banques internationales. Compte tenu de la dévastation sociale qui a déjà été causée par trois années d’austérité, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour comprendre que ceci signifie la ruine totale du pays.

On soumet la Grèce à une expérience sociale sans pareille dans les pays occidentaux depuis la Première Guerre mondiale. On n’associe une dévastation comparable qu’à des dictatures militaires sanglantes comme celle de Pinochet au Chili ou bien à ce qui a eu lieu après l’effondrement de l’Union soviétique, c’est-à-dire au pillage et à la destruction de l’ensemble de l’économie aux mains d’oligarques criminels.

La Grèce sert de modèle pour l’ensemble de l’Europe et même pour le monde entier. Après avoir plongé le monde dans la crise en 2008 et après avoir été renflouées avec des milliers de milliards d’argent des contribuables, les banques insistent pour que ces fonds soient récupérés au moyen de coupes massives dans les salaires et les conditions sociales.

La « discipline budgétaire » est devenue une divinité adorée par tous les partis traditionnels. Ils ont créé leurs propres mécanismes – le frein à l’endettement en Europe, le mur fiscal aux Etats-Unis – pour anéantir tous les acquis sociaux obtenus dans le passé par la classe ouvrière. Les profits des banques et les biens des riches sont sacrosaints alors que les droits sociaux de centaines de millions sont foulés aux pieds.

Le capitalisme se présente à nouveau comme Karl Marx l’avait décrit : une société de classe brutale fondée sur l’exploitation des travailleurs par les détenteurs du capital, dont le résultat est l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de la grande majorité.

La résistance à cette contre-révolution sociale grandit rapidement. Les informations venant de la Grèce montrent une amertume, une colère et une indignation généralisées. Des grèves et des manifestations ont balayé le Portugal et l’Espagne où des plans d’austérité sont en vigueur. Mais, l’opposition ne crée pas spontanément une perspective politique viable.

Les syndicats et une kyrielle d’organisations politiques cherchent à contenir l’opposition et à la mener dans une impasse. Un rôle clé est joué par la Coalition de la Gauche radicale grecque (SYRIZA). Tout en condamnant la politique d’austérité en paroles, elle ne se lasse pas de souligner son soutien au maintien de la Grèce dans l’Union européenne et sa volonté de rembourser la dette du gouvernement grec. Elle offre ses services aux créanciers internationaux en tant qu’alternative politique à la coalition gouvernementale chancelante dirigée par Antonis Samaras. Elle prétend que grâce à son image de gauche et à ses relations avec les syndicats elle est mieux placée pour imposer les coupes budgétaires.

Un certain nombre de partis d’une pseudo gauche présentent SYRIZA comme un modèle pour l’Europe. Dans une déclaration commune, le dirigeant du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, et Oskar Lafontaine, le dirigeant du parti Die Linke (La Gauche), ont appelé au développement de « nouvelles majorités politiques de gauche » en Europe basées sur l’exemple de SYRIZA.

Lafontaine et Mélenchon « constatent avec consternation l’usage qui est fait de l’Union européenne comme outil d’une politique d’austérité généralisée » et que « la démocratie européenne n’oppose plus aucune résistance aux injonctions du capital financier, ses agences de notation, et ses marchés. » Comme si on pouvait attendre de ces organisations qu’elles fassent autre chose que ce qu’elles font.

Lafontaine et Mélenchon cultivent délibérément l’illusion que l’Union européenne, l’instrument des intérêts patronaux européens les plus puissants, et les partis sociaux-démocrates peuvent être contraints par la protestation à représenter les intérêts des travailleurs.

En réalité, les gains sociaux et les droits démocratiques de la classe ouvrière en Grèce et en Europe ne peuvent être défendus que sur la base d’une perspective révolutionnaire pour le renversement du système capitaliste et la réorganisation de la société sur une base socialiste. SYRIZA, les Partis de gauche, les syndicats et la multitude d’organisations de la pseudo-gauche alliées aux syndicats sont farouchement opposés à une telle perspective.

Une rupture avec ces organisations est la condition préalable essentielle pour mener à bien une lutte contre les attaques perpétrées par l’Union européenne. Les travailleurs et les jeunes doivent s’organiser indépendamment en s’unifiant à travers l’Europe. Ils doivent lutter pour la mise en place de gouvernements ouvriers et pour les Etats socialistes unis d’Europe. Mais avant tout, ils doivent construire leur propre parti révolutionnaire – le Comité International de la Quatrième Internationale et ses sections, les Partis de l’Egalité socialiste.

(Article original paru le 29 novembre 2012)

wsws.org

Les Vraies Ménagères de Wall Street

Pourquoi la Réserve Fédérale a détourné plus de 220 millions de dollars d’argent du renflouement bancaire pour les femmes de deux gros bonnets de Morgan Stanley ?

L’Amérique a deux budgets nationaux, un officiel, un officieux. Le budget officiel est rendu public et fait l’objet de débats: L’argent qui entre comme les impôts et qui sort comme les avions de chasse, les agents de la DEA, les subventions pour le blé et l’assurance-maladie, plus les pensions et les pilules pour cette grande menace socialiste sauvage appelée travailleurs du secteur public syndiqués dont les Républicains se plaignent toujours. Selon une légende populaire, nous sommes fauchés et il y a tant de dette que dans 40 ans, nos petites-filles seront encore en train de trimer le week-end pour payer les factures médicales des retraités de cette année fiscale, de la SEC et du Département de l’Energie.

La plupart des Américains connaissent ce budget. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’il y a un autre budget grossièrement de poids égal, toujours maintenu dans le secret absolu. Après le krach financier de 2008, il a grandi aux dimensions monstrueuses, comme le gouvernement a essayé de dégeler les marchés du crédit en distribuant des trillions aux banques et aux fonds spéculatifs. Et grâce à toute une pléiade de programmes de renflouement obscurs, sous couvert d’acronyme, la taille a fini par rivaliser avec celle du budget « officiel » – une énorme rivière d’argent rugissante sortant de la Réserve fédérale pour une destination ni choisie par le président ni examinée par le Congrès, mais au lieu de ça distribuée par décret par des fonctionnaires fédéraux non élus utilisant une méthodologie qui semble absurde et apparemment inconnaissable.

Maintenant, suite à une loi votée par le Congrès qui a forcé la Fed à ouvrir ses livres de l’époque du sauvetage, ce budget non officiel devient pour la première fois au moins partiellement une question de sujet public. Les équipes du Sénat et de la Chambre, dont les questions sur les dépenses de la Fed ont été repoussées pendant près d’un siècle, se penchent aujourd’hui sur 21.000 transactions et découvrent une foule de faits scandaleux et de folies dans «l’autre» budget. C’est comme si quelqu’un s’est assis et a fait une liste de chaque individu sur la terre qui en fait n’a pas besoin d’une aide financière d’urgence du gouvernement des États-Unis, puis leur a remis les clés du trésor public. La Fed a envoyé des milliards du plan d’aide à des banques dans des endroits comme le Mexique, le Bahreïn et la Bavière, des milliards à une série de constructeurs automobiles japonais, plus de 2 trillions de dollars de prêts à Citigroup ainsi qu’à Morgan Stanley, et des milliards encore à une chaîne de petits millionnaires et des milliardaires avec des adresses dans les Iles Caïmans. « Nos mâchoires sont tombées littéralement quand nous avons lu cela », a dit Warren Gunnels, un assistant du sénateur Bernie Sanders du Vermont. « Chacune de ces transactions est scandaleuse. »

Mais si vous voulez obtenir un vrai sens de ce qu’est le « budget occulte », tout ce que vous avez à faire est de regarder de près l’argent des contribuables qui a été remis à une seule entreprise qui porte un nom en apparence anodin : Waterfall Opportunity. À première vue, le butin pour Waterfall ne semble pas si énorme – seulement neuf prêts totalisant quelques 220 millions de dollars fait par le biais d’un programme de sauvetage de la Fed. Cela ne semble pas beaucoup considérant que Goldman Sachs a reçu à lui seul 800 milliards de dollars de prêts de la Fed. Mais en regardant de plus près, Waterfall TALF Opportunity a deux ou trois noms intéressants parmi ses principaux investisseurs : Christy Mack et Susan Karches.

Christy est l’épouse de John Mack, le président de Morgan Stanley. Susan est la veuve de Peter Karches, un ami proche des Macks qui a exercé les fonctions de président de la division de banque d’investissement de Morgan Stanley. Aucune des deux femme ne semble avoir une quelconque histoire sérieuse dans les affaires, en dehors de quelques expériences philanthropiques. Pourtant, la Réserve fédérale leur à remis à toutes les deux un prêt à faible taux d’intérêt de près d’un quart de milliard de dollars à travers un programme de sauvetage compliqué qui leur a pratiquement garanti des millions de revenu sans risque.

Le nom technique du programme dont Mack et Karches ont profité est le TALF, pour Term Asset-Backed Securities Loan Facility. Mais l’aide fédérale qu’elles ont reçu en réalité s’inscrit dans une catégorie plus large d’initiatives de sauvetage, conçu et mis au point par le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke et le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, appelé « octroi puant pour les personnes déjà riches d’un tas d’argent sans aucune putain de raison ». Si vous voulez comprendre comment fonctionne le budget occulte, suivez la suite. Cela ressemble à de la sécurité sociale pour les riches.

En août 2009, John Mack, à l’époque encore le PDG de Morgan Stanley, a pris une décision vitale intéressante. Malgré le fait qu’il gagnait un salaire relativement faible de seulement 800.000$, et avait refusé de se donner un bonus au milieu de la crise financière, Mack a décidé de s’acheter une magnifique propriété – une vieille maison en pierre de 107 ans dans l’Upper East Side à New York, avec un garage pour 12 voitures, qui venait d’être vendue par la prestigieuse famille Mellon pour 13,5 millions de dollars. Soit Mack avait beaucoup d’argent disponible pour conclure l’affaire, ou il a obtenu un peu d’aide de son épouse, Christy, qui, apparemment, a acheté la maison avec lui.

Les Macks forment un couple intéressant. John, un Libano-Américain surnommé « Mack the Knife (Mack le Couteau) » pour sa passion légendaire pour virer les gens, est l’un des visages les plus connus de Wall Street. Christy est mince, blonde et riche – une sorte de Sunny von Bulow toujours en vie avec des passe-temps. Sa grande passion philanthropique est les dotations pour la médecine non-traditionnelle, et elle a atteint le niveau de maître Reiki, une pratique japonaise de « guérison par la paume des mains ». Le seul autre fait notable sur son curriculum vitae public, c’est que sa soeur était mariée à Charlie Rose.

Il est difficile d’imaginer un couple de gens dont vous voudriez encore moins qu’il reçoive un chèque géant d’aide sociale – mais c’est exactement ce que la Fed a fait. Juste deux mois avant que les Macks n’achètent leur ostentatoire maison à Manhattan, Christy et sa copine Susan ont lancé leur initiative d’investissement appelé Waterfall TALF. Aucune des deux femmes ne semble avoir une quelconque expérience dans la finance, au-delà du penchant de Susan en tant qu’amatrice pour les chevaux de courses pur-sang. Mais avec un investissement initial de 15 millions de dollars, elles ont rapidement reçu 220 millions de dollars en espèces de la Fed, dont la plupart ont été utilisés pour acheter des prêts étudiants et des prêts hypothécaires commerciaux. Les prêts ont été mis en place afin que Christy et Susan gardent 100% de tous les bénéfices sur les affaires, tandis que la Fed et le Trésor devraient assumer 90% des pertes. Étant distribué dans le cadre d’un programme de sauvetage apparemment conçu pour aider les gens ordinaires pour relancer le crédit à la consommation, les offres ont été un classique de l’investissement : face je gagne, pile vous perdez.

Alors, comment le gouvernement s’est-il attaquer à une crise financière causée par l’effondrement d’une bulle du marché hypothécaire résidentiel en donnant aux femmes de deux gros bonnets de Morgan Stanley de l’argent gratuit pour faire des investissements essentiellement sans risque dans les prêts étudiants et l’immobilier commercial ? La réponse est : par étapes. L’histoire de l’ère du sauvetage se lit comme une de ces histoires horribles sur ce qui arrive quand une longue compulsion criminelle en sommeil n’est pas contrôlée. Les regards de Peeping Tom (expression anglaise signifiant Voyeur) jetant un coup d’oeil à côté par une fenêtre de la salle de bains, ne pas se faire prendre, et décider d’entrer par effraction pour voler une paire de culottes. La chose suivante vous la connaissez, il escalade les échelons, violence en série dans trois États et fini par jeter les pom-pom girls dans un fourgon.

C’était la même chose avec le plan de sauvetage. Ils ont commencé petit, avec le gouvernement jetant quelques centaines de milliards de dollars en fonds publics pour soutenir véritablement les entreprises insolvables comme Bear Stearns et AIG. Puis vint le TARP et quelques autres programmes qui ont été conçus pour éviter les faillites bancaires et se débarrasser des titres adossés à des créances toxiques qui ont été une des causes profondes de la crise financière. Mais peu de temps après, la Réserve fédérale a commencé à acheter tous les investissements en difficulté à Wall Street, même ceux qui n’étaient pas en danger de défaut de paiement : des prêts immobiliers commerciaux, des prêts de cartes de crédit, prêts auto, prêts étudiants, même des prêts garantis par la Small Business Administration. Ce qui a commencé comme un effort ciblé pour arrêter le saignement dans quelques points difficiles spécifiques est devenu une frénésie gigantesque. Cela a été « l’argent gratuit pour de la merde », a dit Barry Ritholtz, auteur de « Bailout Nation ». Cela s’est transformé en « Donnez-nous vos merdes dont vous ne pouvez pas vous débarrasser autrement ».

L’impulsion soudaine pour cette expansion maniaque de sauvetages a été un coup de bluff magistral des dirigeants de Wall Street. Une fois que l’argent a commencé à couler de la Réserve fédérale, les dirigeants ont commencé à se plaindre auprès de leurs copains à la Fed, prétendant qu’ils avaient soudainement peur d’investir dans quoi que ce soit – les prêts étudiants, de voiture, vous pouvez les énumérer – à moins que l’état ne garantisse leurs profits. « Vous ne regardez jamais le football, où le mec se roule six fois pour obtenir un carton jaune ? » a dit William Black, un ancien régulateur de la banque fédérale qui enseigne l’économie et de droit à l’Université du Missouri. « C’est ce que c’est. Si vous avez le pouvoir et les connexions, ils vous donneront beaucoup de supplément gratuit – Si vous êtes bon à plaindre. »

C’est là que le TALF s’inscrit dans l’image d’un sauvetage. Créé juste après l’élection de Barack Obama en Novembre 2008, la justification apparente du programme était d’encourager les prêts à la consommation, qui se sont asséchés au milieu de la crise financière. Mais au lieu de prêter directement aux acheteurs de voitures et aux détenteurs de cartes de crédit et étudiants – ce qui aurait été du socialisme ! – La Fed a distribué un trillion de dollars aux banques et aux fonds spéculatifs, presque sans intérêt. En d’autres termes, le gouvernement a prêté l’argent des contribuables aux mêmes « trous du cul » qui ont causé la crise, afin qu’ils puissent ensuite prêter cet argent sur le marché pratiquement sans risque, avec un énorme profit.

Prenez votre voix de Billy Mays, parce qu’attendez, il y a plus ! Un aspect clé du TALF est que la Fed distribue à l’argent grâce à ce qu’on appelle les prêts sans recours (non-recourse loans). Essentiellement, cela signifie que si vous ne payez pas la Fed en retour, c’est pas grave. Le mécanisme fonctionne comme ceci : L’Abruti d’Hedge Fund emprunte, par exemple, 100 millions de dollars de la Fed pour acheter des emprunts de merde, qui sont ensuite transférés à la Réserve fédérale à titre de garantie. Si l’Abruti d’Hedge Fund décide de ne pas rembourser les 100 millions de dollars, la Réserve fédérale garde simplement sa pile de titres merdiques et tout ce qui y ressemble.

C’est l’affaire de toute une vie. Pensez-y : Vous empruntez des millions, achetez une pile de titres merdiques et les planquez sur les livres de la Fed. Si les titres perdent de l’argent, vous les laissez sur les genoux de la Fed et le public mange les pertes. Mais s’ils font de l’argent, vous les reprenez, les encaissez et remboursez les fonds que vous avez emprunté auprès de la Fed. « Rappelez-vous de ce type fou dans les publicités qui courait couverts de billets d’un dollar en criant : Le gouvernement donne de l’argent gratuit ! », dit Black. « Aussi fou qu’il était, cela le rend réel. »

Cette entière machination – dans laquelle les millionnaires et milliardaires ont joué sur des montagnes de titres dangereux, dont les contribuables ont fourni la mise et en assumant la quasi-totalité du risque – est la raison pour laquelle il est follement prématuré pour Wall Street de prétendre que les plans de sauvetage ont effectivement fait gagner de l’argent au gouvernement. Nous ne pouvons pas tirer cette conclusion jusqu’à ce que la facture finale arrive sur tous les titres risqués que nous avons financé au cours de la frénésie de sauvetage.

Dans le cas de Waterfall TALF Opportunity, voici ce que nous savons : La société a été fondée en Juin 2009 avec 14,87 millions de dollars de capitaux d’investissement, l’argent qui provenait probablement de Christy Mack et Susan Karches. Les deux femmes de Wall Street ont ensuite utilisé les 220 millions de dollars qu’elles ont obtenus de la Fed pour acheter un tas de titres, y compris un grand nombre de prêts hypothécaires commerciaux gérés par le Credit Suisse, une société que John Mack a autrefois dirigé. Ces titres ont été évalués à 253,6 millions de dollars, bien que la Fed refuse d’expliquer comment elle est arrivée à cette estimation. Et voici le meilleur : des 220 millions de dollars que les deux épouses ont obtenu de la Fed, à peu près 150 millions de $ n’avaient pas été remboursés à l’automne dernier – ce qui signifie que vous et moi sommes toujours à payer pour la plupart de ce que les conjointes de Wall Street ont acheté dans leur frénésie d’achats financés par le gouvernement.

(le lien de cet article m’a été envoyé par Patrick, que je remercie, ayant trouvé le sujet très intéressant j’ai décidé d’en traduire une partie pour le partager avec vous)

Voici la fin de l’article non traduit :

The public has no way of knowing how much Christy Mack and Susan Karches earned on these transactions, because the Fed has repeatedly declined to provide any information about how it priced the individual securities bought as part of programs like TALF. In the Waterfall deal, for instance, we know the Fed pledged some $14 million against a block of securities called « Credit Suisse Commercial Mortgage Trust Series 2007-C2 » — but that data is meaningless without knowing how many units were bought. It’s like saying the Fed gave Waterfall $14 million to buy cars. Did Waterfall pay $5,000 per car, or $500,000? We have no idea. « There’s no way of validating or invalidating the Fed’s process in TALF without this pricing information, » says Gary Aguirre, a former SEC official who was fired years ago after he tried to interview John Mack in an insider-trading case.

In early April, in an attempt to learn exactly how much Mack and Karches made on the TALF deals, Sen. Chuck Grassley of Iowa wrote a letter to Waterfall asking 21 detailed questions about the transactions. In addition, Sen. Sanders has personally asked Fed chief Bernanke to provide more complete information on the TALF loans given not only to Christy Mack but to gazillionaires like former Miami Dolphins owner H. Wayne Huizenga and hedge-fund shark John Paulson. But Bernanke bluntly refused to provide the information — and the Fed has similarly stonewalled other oversight agencies, including the General Accounting Office and TARP’s special inspector general.

Christy Mack and Susan Karches did not respond to requests for comments for this story. But even without more information about the loans they got from the Fed, we know that TALF wasn’t the only risk-free money being handed over to Wall Street. During the financial crisis, the Fed routinely made billions of dollars in « emergency » loans to big banks at near-zero interest. Many of the banks then turned around and used the money to buy Treasury bonds at higher interest rates — essentially loaning the money back to the government at an inflated rate. « People talk about how these were loans that were paid back, » says a congressional aide who has studied the transactions. « But when the state is lending money at zero percent and the banks are turning around and lending that money back to the state at three percent, how is that different from just handing rich people money? »

Those kinds of deals were the essence of the bailout — and the vast mountains of near-zero government cash turned companies facing bankruptcy into monstrous profit machines. In 2008 and 2009, while Christy Mack was busy getting her little TALF loans for $220 million, her husband’s bank hauled in $2 trillion in emergency Fed loans. During the same period, Goldman borrowed nearly $800 billion. Shortly afterward, the two banks reported a combined annual profit of $14.5 billion.

As crazy as it is to lend to banks at near zero percent and borrow back from them at three percent, one could at least argue that the policy may have aided American companies by providing banks more cash to lend. But how do you explain the host of other bailout transactions now being examined by Congress? Like the Fed’s massive purchases of securities in foreign automakers, including BMW, Volkswagen, Honda, Mitsubishi and Nissan? Or the nearly $5 billion in cheap credit the Fed extended to Toyota and Mitsubishi? Sure, those companies have factories and dealerships in the U.S. — but does it really make sense to give them free cash at the same time taxpayers were being asked to bail out Chrysler and GM? Seems a little crazy to fund the competition of the very automakers you’re trying to rescue.

And then there are the bailout deals that make no sense at all. Republicans go mad over spending on health care and school for Mexican illegals. So why aren’t they flipping out over the $9.6 billion in loans the Fed made to the Central Bank of Mexico? How do we explain the $2.2 billion in loans that went to the Korea Development Bank, the biggest state bank of South Korea, whose sole purpose is to promote development in South Korea? And at a time when America is borrowing from the Middle East at interest rates of three percent, why did the Fed extend $35 billion in loans to the Arab Banking Corporation of Bahrain at interest rates as low as one quarter of one point?

Even more disturbing, the major stakeholder in the Bahrain bank is none other than the Central Bank of Libya, which owns 59 percent of the operation. In fact, the Bahrain bank just received a special exemption from the U.S. Treasury to prevent its assets from being frozen in accord with economic sanctions. That’s right: Muammar Qaddafi received more than 70 loans from the Federal Reserve, along with the Real Housewives of Wall Street.

Perhaps the most irritating facet of all of these transactions is the fact that hundreds of millions of Fed dollars were given out to hedge funds and other investors with addresses in the Cayman Islands. Many of those addresses belong to companies with American affiliations — including prominent Wall Street names like Pimco, Blackstone and… Christy Mack. Yes, even Waterfall TALF Opportunity is an offshore company. It’s one thing for the federal government to look the other way when Wall Street hotshots evade U.S. taxes by registering their investment companies in the Cayman Islands. But subsidizing tax evasion? Giving it a federal bailout? What the fuck?

As America girds itself for another round of lunatic political infighting over which barely-respirating social program or urgently necessary federal agency must have their budgets permanently sacrificed to the cause of billionaires being able to keep their third boats in the water, it’s important to point out just how scarce money isn’t in certain corners of the public-spending universe. In the coming months, when you watch Republican congressional stooges play out the desperate comedy of solving America’s deficit problems by making fewer photocopies of proposed bills, or by taking an ax to budgetary shrubberies like NPR or the SEC, remember Christy Mack and her fancy new carriage house. There is no belt-tightening on the other side of the tracks. Just a free lunch that never ends.

A lire aussi : Les banksters, le gouvernement fédéral et l’émasculation de la FOIA

rollingstone.com

melvineenaction.com
SOURCE: http://w41k.info/52090

Traduction: Patrick, http://philum.org/pat