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Les deux camions

L’État-Dracula

C’est « beau » de se faire saigner par des seigneurs à canines. Le salariat n’a plus rien à offrir à ses sujets. Surtout pas sur le plan humain…

On aimerait que la vie soit un petit mot doux, mais c’est devenu un cri misérable à travers le chant du monde. En vieillissant, on devient tous un peu philosophe… Pourvu qu’il y ait de la graine de philosophe en partant. Je me souviens de mes 16 ans. On ne change pas… Surtout si on est de ces gens prêts à tout pour vous vider de votre sang.

On ne devient pas bon par choix, on devient bon parce qu’on n’a pas le choix. Et si certains ne le sont pas, ils sont les enfers des autres. C’est un peu sartrien, mais ça l’est davantage quand un humain travaillant pour une corporation à « dentition élevée », sorte de corbeau charognard, place tout son être dans des ambitions matérielles  ou autres  en vidant le sang de tous ceux qui lui ont apporté « son » (sic) bien être. Pas rassurant!… C’est l’envers de l’humanisme. L’envers de ce que certains nomment « dieu ». L’envers de tout.

En fait, nous voilà avec des Dracula-nazis: plus personne n’a de responsabilité envers les autres dans ce charabia d’organisations boursouflées. Les exécutants ne seront jamais responsables, ni les dirigeants. Tous fondus dans la marmites et passés à la vitesse d’un « blender » . On ne reconnaît pas la carotte… Comme on ne reconnaît pas un exécutant bien payé.  Qui ne veut surtout pas se faire reconnaître.

***

Il y a quelques mois, un neveu atteint de cancer, et dans un état plus que critique a dû demander de l’aide à l’État. Ils lui ont demandé de venir signer ses papiers pour « vérifier » s’il était vivant. Il leur a téléphoné de l’hôpital disant qu’il ne pouvait aller signer les papiers, étant en phase terminale. Pas d’aide… Car pas de signature.  Il tente une seconde fois sa démarche. On lui répond la même chose, mais il est dans le coma. Les employés n’ont pas de « plan B » pour se genre de situation. Ce qui fait l’affaire de l’État.  Atteint de deux formes de cancer rares, des équipes de médecins se sont reléguées jour et nuit pour « étudier son cas ». Ce qui a coûté à tout le monde la somme dépassant des millions de dollars.  Mais pas un sous pour lui qui devait continuer de payer son loyer. Et bien avant son hospitalisation , car cela durait depuis des mois. Atteint d’une légère déficience intellectuelle – selon les « normes » du ministère – et d’une faiblesse telle qu’il ne pouvait se déplacer, on a insisté pour sa signature. 

Une fois décédé, les équipes de médecins, intriguées, on demandé à la famille s’ils pouvaient effectuer des autopsies, sans préciser qu’il s’agissait de recherches médicales. Le corps aurait été remis au bout de six mois…  Sa mère de 80 ans a refusé. Elle même malade… Et désireuse de voir enfin son fils délivré, mais de faire enfin son deuil.  

S’il avait « survécu », on lui prévoyait un séjour à l’hôpital d’au moins six mois et sans certitude que son cerveau n’avait pas été atteint par un grand nombre de chimiothérapie et d’une tentative de greffe qui avait échouée et d’un coma prolongé. Greffe qui consistait à « le vider de son sang » et repartir son système à zéro comme on repart un ordinateur.  Ce devait être une méthode intelligente pour « guérir » un malade au futur sans futur. On lui avait tout expliqué avant: « On va t’endormir pour ne pas que tu souffres ».  On l’a endormi mais ils ont eu raison: il ne souffre plus. Le corps était plus intéressant que ses émotions. C’était mieux qu’une souris de laboratoire… Du complexe. De « l’humain »… De la structure complexe… 

Michel, qui m’avait dit un jour rêver d’avoir une femme, des enfants, bref, d’avoir une vie « normale », n’avait pas pu réaliser ses rêves bien banals selon les certains critères.  Il adorait conduire des camions et s’était trouvé un travail. Il vivait même prospère dans un appartement qu’il  avait orné d’un bureau  « de ministre ».  Et pour le reste, il avait trouvé un jour un chat errant qu’il avait baptisé Ernest. Ernest était si charmant que la dame qui l’avait gardé pendant plusieurs semaines se refusa de le faire euthanasier. Elle qui s’occupait d’élever des animaux rencontra un Ernest qui adorait les chats, les humains, les chiens… 

Ma fille a trouvé une famille pour le chat… Et la dame respire enfin! 

P.S.: On ne meure pas d’aimer, on meurt au moment où l’on devient indifférent… Et les morts ne peuvent continuer la beauté de la vie, des êtres, de TOUT de qui est vivant…

gp

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Michel

La vérité sort de la bouche des enfants – Victoria Grant

Les riches se cuisinent un monde à porc

Porc

 

Je vous passerai volontairement, n’ayant pas pu en avoir la certitude et la preuve par moi-même, les rumeurs très insistantes faisant état ces derniers mois d’un nombre très important de démissions de collaborateurs d’assez haut niveau dans différentes institutions américaines. Je vous passerai également le fait qu’il semblerait que ceux qui démissionnent partent se mettre au vert le plus loin possible des grandes villes et, pour certains, dans ce que l’on appelle des « enclaves survivalistes »… Bref, de cela nous ne parlerons pas vraiment même si je vous le mentionne parce que nous n’en avons pas la preuve absolue. En revanche, cela vaut la peine d’être simplement dit parce que ces rumeurs sont parfaitement compatibles avec des informations qui, elles, sont prouvées sans ambiguïté possible. Le Contrarien 

Ne rêvez pas en regardant l’image: les riches ne cuisinent pas, ils cuisinent des pauvres. Selon l’article, les riches partiraient en jet privé, s’achèteraient des terres en Nouvelle-Zélande, avec un kit de survie: de l’eau, des boîtes de conserve, du sucre, du riz, du caviar, des pâtes. Pas de chance! Manque le kérosène pour revenir en cas de « reprise économique ». Il est rassurant toutefois de voir que les riches mangeront la même nourriture que les pauvres.

L’austérité, la vraie, c’est de constater l’indigence de l’intelligence terrienne. C’est maigre à mourir. Les politiciens n’ont plus de cerveaux, mais des cages à escargot. C’est pas vite, et ça répète. Blouf! Blof! Austérité. Malheur par la  déshydratation économique et du boude-bouche de la clique nommée « entreprise privée » si chère à l’État, et encore plus chère pour le citoyen. C’est comme le poulet: le meilleur est près des os.

Le mystère de la femme voilée 

 

hqrihanna:i-D magazine. 2015. Photographed by Paolo Roversi.</p><br /><br /><br />
<p>how?

Qui sait qui se cache derrière cette image étrange que les possesseurs de la vérité occidentale ne comprend pas? Une dame toute belle, toute gentille, ou une bombe?

Aucun rapport? La beauté du monde est un poème et la femme est le poème du monde. L’électrisant mitraillage des analyses des amateurs d’internet font autant de ravages dans le complotisme délirant pour formater les cerveaux.  La classe moyenne, l’ancienne (sic) instruite lors des 30 glorieuses est en train de faire comprendre à des sourds la beauté de l’oeuvre de  Mozart.

Écho- no(t) me! 

Aujourd’hui tout est économie! Tu viens au monde par l’économie, tu vis par l’économie et tu meures dans un tombeau à 7000$. Avant on jetait les marins à l’eau. C’est tout de même mieux que les bateaux qui passent sur le fleuve Saint-Laurent et déversent leurs huiles usées, ou leurs toilettes portatives.

Nous sommes les poissons empoisonnés d’un fleuve mondialiste. Et le monde des « zidées » est en train de capoter par son pouvoir nébuleux de la liberté d’expression: en effet, plus le système de l’éducation s’appauvrit de par la « nécessité de l’austérité », – et des  intello-livresques des macchabées de la vraie vie, devenus des spécialistes en éducation -, plus le citoyen s’appauvrit et perd de sa capacité de jugement et de vision. Mais il a le droit d’écrire. Il a le droit de réclamer son infime droit à l’intellectualisme jadis réservé à un petit groupe.

Si les cochons étatistes  ont permis aux cochons affairistes de s’éclater et de tout acheter, même les directives des savoirs en couloirs, notre soumission est devenue celle d’une ignorance contrôlée. On n’a pas besoin de démarquer des idées reçues, mais simplement d’en avoir. Et ils sont en vente partout.

La malbouffe intellectuelle est en train de bouffer le peu que  les gens sérieux de l’information – même dans la presse « normale » – avait gagné il y a quelques années.

Résultat: On a tous notre kit de survie par les analyses désâmées et bêtes. Comme les riches, on pense se « sauver » de la déflagration à venir.

L’image parle par elle-même quand on …s’y penche. Le porc est-il en train de faire cuire son porcelet?

Le cannibalisme est désormais planétaire. Finie la nécessaire fraternisation. Nous avons tous nos outils, nos armes, et nous parlons au bout du monde à des étrangers avec le petit copain qui parle à des étrangers. Les miroirs d’Apple sont venu vous chercher…

BRRRR! Dans la bible il était écrit de ne pas manger de la pomme du bien et du mal. J’ai du mal à le croire…. Mais bon! Il faudrait que Jésus nous écrive en 144 caractères.

Gaëtan Pelletier

Par un soir de janvier.

La Maya du néolibéralisme

 

Jamais dans l’histoire des conflits, tant de gens n’ont dû autant à si peu.

Wiston Churchil (concernant La Bataille d’Angleterre, 1940).

 

Concernant le mouvement néolibéral sauvage qui ravage la planète, on pourrait inverser la phrase de Churchil : « Jamais dans l’histoire des conflits, autan de gens doivent à si peu ». Car, parmi les 7 milliards d’habitants, le charnier du néolibéralisme rappelle ceux des massacres des nazis. Et de bien d’autres dans l’histoire de la petite planète…

Embryon Québec

Sur le site Vigile, on retrouve une vidéo qui fait état des finances publiques du Québec, une petite société d’à peine 7 millions d’habitants, riche et « prospère ». Pourtant nous y retrouvons ce que nous voyons partout dans le « monde » : une croissance de la dette qui triture la richesse collective des citoyens et une « chute de régime » qui nous mènera sans doute au même résultat que la Grèce et l’Espagne.

  • Vente de l’île d’Anticosti : pertes, 4$  trilliards
  • Caisse de dépôt : pertes 40$ milliards ( Crise 2008)
  • Augmentation de la dette du Québec 33%
  • Hausse du taux d’imposition de 140$ millions
  • Hausse du coût de permis de conduire : 501$ millions
  • Hausse du régime d’assurance parentale : 124$ millions
  • Fraise de garde : 170$ millions
  • Taxes scolaires : 165$ millions
  • Régime d’assurance médicaments : 273$ millions
  • Prix de l’électricité : hausse de 971$ millions
  • Hausse de 2% de la taxe de vente
  • Frais de scolarité : hausse de 82 %
  • Baisse de 14% sur les profits des entreprises
  • Contribution des entreprises : 21%. Contribution du peuple : 79%
  • 300$ millions pour une route menant à 5$ milliards en diamant au profit de Stornoway Diamond Corporation
  • 3,5$ milliards en allègements fiscaux aux minières en 2011
  • 25 $ milliards de profits par les banques…Abolition sur la taxe du capital
  • Pertes de 2$ milliards pour la création du CHUM

Et j’en passe. Car j’ai sciemment gommé les « brindilles »…

Dette du Québec : plus de 250$ milliards.

En nous basant sur les données fournies par le ministère des Finances dans son Plan budgétaire 2012-2013 (qui excluent la part de la dette fédérale qui revient au Québec), nous en venons à estimer que la dette augmente de: 10,2 milliards $ par année, ou 28 millions $ par jour, ou 19 331 $ par minute, ou 322 $ par seconde. Compteur de la dette du Québec

Qui donc creuse nos tombes? Chiches, comme le sont les « membres » du néolibéralisme, nous ne seront pas enterrés, nous serons incinérés.  Je ne parle pas d’économie, je parle d’humanisme. Je parle de Roger, de Thérèse, de Fethi, de Cibrian, d’Agénor, d’Agostina, de Hawa, etc. Peu importe… Nous glissons sous terre, lentement, comme dans un marécage rose, bien lubrifiés aux inventions « modernes », petits miroirs des sauvages que nous sommes.

Vous y croyez, vous, que le Nord de l’Afrique a ses printemps par hasard? Que des enfants sont massacrés pour le « bienfait » de la démocratie? Et qui donc les massacre?

La démocratie?

Elle est au Québec ou ailleurs. Québec : petit point sur la carte de la planète. 7 millions d’âmes parmi 7 milliards d’âmes.

Mais où donc vont les richesses de tous ces peuples?

Dans un alambic…

On y fabrique fait bouillir tous les habitants, violant les terres, bricolant  des ennemis pour des guerres outillées par des industries qui fabriquent des armes pour « manufacturer  » encore plus d’argent.

Qui ne se mange pas, comme diraient les amérindiens…

Le Far-West à bureaux

Chaque humain est une diligence à piller pour ces cowboys  de la finance. Bien à cheval sur leurs principes, mais rampant comme des snipers, déguisés, fondus, chaque pays est une sorte d’aventure, format Monopoly, à conquérir.

On vend, on achète…

Le Ying et Yang des atrophiés de la compréhension de l’Univers. Un banquier-blatte…

Après quelques milliers d’années, « nous » aurons réussit à détruire une planète entière, flambé ses habitants, et se convertir à la religion de l’avoir.  Ceux qui vendent des rasoirs jetables, les vendent en format vert… Assez curieux.

Et la science?

Fascinant!

Cohéreur

J’ai fabriqué ma propre radio avec une cartouche vide et de la limaille de fer, une épingle à couche, et une bobine de fil de cuivre. Pour les écouteurs, de vieux écouteurs à fils torsadés.

De la magie!

Toute cette magie, celle de Tesla, et toutes les autres dans les domaines que nous connaissons sont maintenant la propriété des compagnies qui vendent de grands écrans à mensonges.

Magie de la médecine transformée en grands laboratoires à profits…

Pendant ce temps, au bout du monde…

On semence la discorde, on accorde les semences ( Monsanto), et on fait crever de faim des gens qui ont en dessous de leurs pieds des diamant et de l’or. Ou du pétrole…

Peu importe.  Peu importe le pays que vous habitez, la religion que vous pratiquez, les idées que vous transmettez… Peu importe. Le lien est le serpent.

Nous avons été, et nous sommes toujours, divisés par les religions. Mais nous sommes liés par la « grandeur » de l’Économie. La peur… Comme la foudre, jadis.

Le serpent…

 

Azazel 2

 « Azazel apprit aux hommes à fabriquer des épées, des armes, des boucliers, des cuirasses. Choses enseignées par les anges. Il leur montra les métaux et la manière de les travailler, ainsi que les bracelets, les parures, l’antimoine, le fard des paupières, toutes les sortes de pierres précieuses et les teintures. Il en résulta une grande impiété. Les hommes se débauchèrent, s’égarèrent et se perdirent dans toutes les voies. »

 

C’est la définition du serpent, du diable, dans le Livre d’Enoch. Ou Ibliss pour le monde islamique…

Peu importe.

Ce sont des fragments de l’histoire.

Mais notre Satan, serpent, Azazel, est aujourd’hui identifié : il porte une cravate et avale le monde comme un serpent avale un crapaud.

En ce sens, nous sommes tous abusés de termes, d’idées frelatées, et nous nageons dans le grand alambic du monothéisme néolibéral.

MONEY

C’est la représentation du bonheur total en ce monde.

D’où la grande illusion du sable mouvant qui nous avale tous, humains, sociétés, sueurs, travail, pauvreté.

Maya

Māyā a les sens suivants dans l’hindouisme : « 1) faculté de mesurer, géométrie ; 2) sagesse éternelle, éternel pouvoir du Brahman (chez Shri Aurobindo) ; 3) puissance cosmique grâce à laquelle l’univers se manifeste et s’organise ; 4) Illusion cosmique qui conduit l’homme à prendre le phénomène pour le noumène ; 5) puissance d’illusion du Seigneur ; 6) Prakriti inférieure (selon shrî Aurobindo) ; la Nature (selon Râmana Maharshi) ; le monde (selon shrî Rāmakrishna) ; 7) pouvoir mystérieux par lequel un Dieu manifeste sa souveraineté ; 8) la Mère divine (selon shrî Aurobindo) ; 9) puissance d’illusion (selon swâmî Ramdas) ; 10) apparence ; 11) magie »2.

Plus positivement que l’usage ne nous le laisse supposer, Māyā signifie magie, donc tout autant tromperie que créativité. Maya  

Manipulation

Je viens probablement de vous manipuler. Comme dans  l’histoire, les visions, les idées, les « vérités », les miroirs, les jeux des dirigeants vous manipulent.

Le néolibéralisme a fabriqué un nouveau monothéisme : l’avoir. L’illusion d’être ce que l’on a et la peur de le perdre.

Alors, dans ce monde, on a trouvé une certaine unité : vivre, c’est posséder. Alors qu’en réalité, celle de la Vie, vivre c’est recevoir tout ce que la Vie nous a donné sous ses charmes et son abondance.

Comprenez qu’on nous l’a maintenant livré en chiffres. De sorte que par ces chiffres, on vous a simplifié les choses, uniformisé, dans le but seul de vous manipuler.

Le 21e siècle est sous l’égide d’un serpent.

Idéologies, religions, sciences, vies… Tout est ramené aux chiffres qui sont devenus les lettres d’un savoir étréci.

Bernés nous sommes…

Le bonheur par les chiffres, c’est la Maya du néolibéralisme « sauvage »…

Et à travers les écoles, les systèmes d’éducation (sic), la réussite de vos vies est résumée en une carrière.

L’occidental finance vos achats  sur 7 ans… Projette ses « visions » sur 7 ans.

Les amérindiens calculaient la réussite sur 7 générations.

Nous sommes devenus des dépecés de la finance et de la faible « philosophie » des financiers.

Nous sommes faits à l’os… On nous ronge.

La dette, c’est l’âme humaine… Car il nous faudra des décennies ou des siècles pour retrouver une certaine unité en dehors des chiffres.

En attendant, comme il va de soi, cultivons notre individualisme sacré.

Nous sommes UN…

Gaëtan Pelletier

Juin 2012