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Le sang de la Syrie: les cigognes drones

Nous commençons à être habitués à la recette: on peut tuer des enfants pour du pétrole ou de la « démocratie ». Alors, le petit charbonnier, toujours « négré » dans son « grand pays », ne supporte pas que l’on tue avec des gaz.

La pouponnière des Goebbels entreprend un nouveau « coup ». Éteignez vos chandelles, le monde va pleuvoir de la lumière de bombes. De l’électricité produite à coups d’idées fomentées par la trisomie étasunienne. Pas bêtes les gars du Pentagone. Pas bêtes, mais bêtes….  La merde  est un agenda qui date d’un demi siècle. Le confort par l’horreur. Il fallait y penser.

Ces gens-là font des cadeaux au reste du monde par des cigognes-drones.

Ils sèment de la démocratie en tuant. Liberté! Liberté! Ils sont lardés comme des cochons et rotent en mitraillant leur discours de pompeux preachers . 

On sait bien que les étasuniens veulent blanchir l’Afrique… Il y a un prix. C’est la guerre. Suffit de tricoter un peu, une maille à droite, une maille à gauche, des épingles. Plouf! On va chiffonner de la chair – en fait des âmes – comme si les humains étaient des bêtes d’un grand pâturage à idées.

Pilotes à distance 

Les américains manquent de pilotes de drones. Pourtant, il ne manque pas de chômeurs. Pour la Science Fiction, gageons que le « progrès », dans 10 ans, sera de faire la guerre dans son salon avec un laptot branché sur le Pentagone.

Un métier d’avenir.

En économie, on appelle cela de « la destruction créatrice ». Quand la cheval a été dépassé par la voiture, ça a permis un développement incroyable de boum économique et d’emplois.

Fini le stress du pilotage! On pourra tuer n’importe qui à partir de son salon. Des … je n’ose pas le dire… travailleurs indépendants, à domicile.

Et le trium « vrai-rat » du Royaume-Uni, de la France, des États-unis se lèche les babines pour faire du bien.

P.S.: Je me demande si Sieur d’Obama pète quand il mange des légumineuses… Je dis ça comme ça. J’ai un vieux briquet dormant dans un tiroir qui chercher à allumer quelqu’un. Suffit de le placer dans un concept de frappe chirurgicale.

Gaëtan Pelletier

30 août 2013

Horreur et ruines de la Syrie

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De l’Empire (partie 2 : l’axe du mal)

De l’Empire (partie 2 : l’axe du mal)

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Pour légitimer leur ambition impériale les américainsdonnent l’illusion qu’ils sont le centre du monde par la protection qu’ils lui offrent en attaquant des adversaires faibles présentés comme « l’axe du mal ».
Emmanuel Todd écrit à propos, dans son livre Après l’Empire, que «pour maintenir sa centralité financière l’Amérique se bat, mettant en scène son activité guerrière symbolique au cœur de l’Eurasie, tentant ainsi d’oublier et de faire oublier sa faiblesse industrielle, ses besoins d’argent frais, son caractère prédateur».

Rajoutons que cette soif de profit coïncide opportunément avec un pillage systématique des terres impérialisées : c’est l’obsession pétrolière du complexe militaro-industriel américain qui dicte toute la stratégie prétorienne auProche Orient, et ce depuis plus de 50 ans. La survie et le développement de ces sociétés industrielles dépendent de leur accès à cette région, dont l’Irak est le pays d’intersection. Ainsi les Etats-Unis, insiste le célèbre démographe français, « mettent sous embargo des pays incapables de se défendre et bombardent des armées insignifiantes. Ils conçoivent et produisent des armements de plus en plus sophistiqués et appliquent en pratique à des populations civiles désarmées, des bombardements lourds digne de la Seconde Guerre Mondiale ».

Le journaliste Thierry Meyssan précise cet accablant procès-verbal en étudiant courageusement les barbouzeries de la domination impériale américaine. Il dénonce en premier lieu, à l’instar d’un Michel Collonl’intoxication médiatique occidentale. Une propagande généralisée présentant de faux désordres sociaux, de fausses dictatures et donc de faux prétextes d’émancipation des peuples. Meyssan détaille ainsi « comment sont provoquées les guerres civiles pour faire éclater les Etats et comment sont redessinées les frontières de sorte qu’aucun Etat ne soit plus en mesure d’opposer de résistance ».

Par ailleurs, il développe la théorie effroyable qu’un complot issue d’une faction du même complexe militaro-industriel serait à l’origine des attentats du 11 septembre. L’imposture aurait d’abord permit de lancer unecroisade évangéliste contre l’Islam en instaurant une forme de régime militaire dans les pays alliés, et aurait facilité l’exploitation des plus importantes réserves de pétrole et de gaz planétaires.

Chocs stratégiques

A propos du 11 septembreNaomi Klein parle d’un choc utile, sans pour autant se prononcer sur la possibilité ou non d’un complot interne. « L’idée d’envahir un pays arabe et d’en faire un Etat modèle se répandit au lendemain du 11 septembre et quelques noms circulèrent : l’Irak, la Syrie, l’Egypte ou l’Iran ».

L’administration Bush profita de la peur suscité par les attentats non seulement pour lancer sans délai la guerre contre le terrorisme, mais aussi pour faire de cette dernière une entreprise presque entièrement à but lucratif, une nouvelle industrie florissante qui insuffla un dynamisme renouvelé à une économie chancelante ».

La journaliste canadienne dénonce une méthode d’expansion des idées néolibérales par des chocs propices – souvent provoqués – à des réformes économiques impopulaires, fondées sur la doctrine de Milton Friedmann. Théorie dans laquelle ce Nobel de l’économie américain explique que la réduction du rôle de l’Etat dans uneéconomie de marché est le seul moyen d’atteindre la liberté politique et économique. « Pendant plus de trois décennies, Friedmann et ses puissants disciples avaient perfectionné leur stratégie : attendre une crise de grande envergure, puis pendant que les citoyens sont encore sous le choc vendre l’Etat, morceau par morceau, à des intérêts privés avant de s’arranger pour pérenniser les « réformes » à la hâte. »

Lieux de ce capitalisme du désastre ? Tous les continents sont touchés.
Du Chili de Pinochet dans les années 70 au Sri Lanka post tsunami en 2004, en passant par le Royaume Uni de Thatcher, la Bolivie des années 80, la Pologne post chute du mur, la Chine post Tiananmen, l’Afrique du Sud post Apartheid ou enfin la Russie de Eltsine. Résultat de cet expansionnisme ultra libéral : les populations finissent toujours par sombrer dans la misère et les élites continuent de s’enrichir.

Afghanistan et U.R.S.S. en guerre


où la guerre amène les gens que deuil et la perte.

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Etre handicapé en Afghanistan: Un sujet tabou

Publié par Darcissac, Marion

enfantTorkham.jpgAu vu de la liste infinie des problèmes qui affectent l’Afghanistan, la prise en charge des enfants en situation de handicap ne semble être prioritaire pour personne. Les quelques structures existantes ne couvrent qu’une partie infime des besoins et sont largement concentrées dans quelques centres urbains. Ainsi, une écrasante majorité des enfants handicapés reste enfermée à la maison, à la charge d’une mère le plus souvent totalement démunie face à leurs besoins. Bien rares sont ceux qui ont la possibilité de recevoir une éducation, quels que soient la nature et le degré de leur handicap.

Le Consortium d’ONG pour les droits de l’enfant (CRC), dirigé par Terre des hommes en association avec deux organisations afghanes, Aschiana et LKRO, a fait de l’amélioration des prestations fournies à cette population marginalisée une priorité. L’intervention du CRC est articulée autour de deux axes; le premier est l’accès aux soins, à l’éducation et à la formation. Le second est le plaidoyer au niveau communautaire et gouvernemental pour la reconnaissance des droits des enfants en situation de handicap.
Traditionnellement, le handicap est un sujet largement tabou en Afghanistan. Avoir un enfant souffrant de handicap, qu’il soit physique ou mental, est généralement considéré comme une honte : “une forte pression sociale est exercée sur les familles pour qu’elles maintiennent leur enfant le plus éloigné possible de la sphère publique, explique Mme Leyluma, qui travaille comme enseignante spécialisée à Aschiana. Les voisins posent des questions et jugent les parents. Il arrive que les enfants en situation de handicap ne respectent pas les règles morales, ce qui n’est pas accepté en Afghanistan ».

La prise en charge de ces enfants est dans le meilleur des cas considérée comme une question de charité et laissée au bon cœur de généreux donateurs. L’idée que l’enfant handicapé est un être humain titulaire de droits est encore loin des consciences collectives. M. Zazai est le directeur d’AOAD, (Accessibility Organization for Afghan Disabled), une organisation qui offre, à la demande du CRC, des formations professionnelles à des enfants handicapés dans la région de Jalalabad, à l’est du pays. Selon lui, “la population afghane n’a aucune idée des droits des personnes handicapées, du fait qu’ils sont des membres égaux de la société. Quant au gouvernement, il élabore des lois et des plans d’action, mais rien n’est mis en œuvre concrètement pour leur venir en aide”.

Le travail à effectuer pour faire évoluer les mentalités est donc conséquent. “L’action à l’échelle communautaire est une étape essentielle, poursuit M. Zazai. Si l’on prend le temps d’expliquer les droits de l’enfant handicapé, la perception qu’en ont les gens change rapidement. » Il énumère ensuite les priorités d’intervention suivantes: “Tout d’abord, il y a un grand travail de collecte de données à effectuer au niveau national, afin d’évaluer la situation. Etant donné le silence qui règne sur la question, l’étendue des besoins reste à estimer. Il faut ensuite améliorer leur accès à l’éducation et aux formations professionnelles, pour que ces enfants puissent un jour devenir des adultes indépendants. Au niveau de l’accès au soin, si quelques structures existent à Kaboul, dans les provinces tout reste à faire”.

A Kaboul, le centre d’Aschiana regroupe une quarantaine d’enfants souffrant de handicaps mentaux. “Aschiana a été la première et reste une des seules organisations afghanes qui s’occupent de ces enfants, explique Mme Leyluma. Dans un premier temps, nous nous sommes adressés aux mollahs des environs, qui nous ont permis d’identifier des familles avec des enfants handicapés. A présent, les chauffeurs d’Aschiana vont chercher les enfants chez eux et les emmènent au centre, où ils suivent des cours et font différentes activités récréatives, reçoivent un déjeuner puis sont ramenés chez eux. Nous avons également à cœur d’apprendre aux enfants des règles d’hygiène de base, comment s’habiller, et tâchons de les autonomiser le plus possible dans leur vie quotidienne. Parallèlement, nous effectuons un grand travail auprès des familles afin de les familiariser avec les soins élémentaires à leur fournir ».

Grâce à un vaste réseau d’interlocuteurs dans les villages (Mollahs et Wakils) et de prestataires de services, l’action du CRC au niveau communautaire commence à porter ses fruits. A Torkham et ses environs, Terre des hommes, en collaboration avec AOAD, a effectué une enquête afin d’évaluer les besoins en matière de prise en charge des enfants en situation de handicap. L’organisation a dès lors mis en place un système efficace d’identification des enfants qui sont ensuite réorientés vers des services appropriés fournis par des organisations partenaires. Par ailleurs, 330 enfants suivent ou ont suivi une formation professionnelle grâce à AOAD à Jalalabad.

Si ces expériences à Kaboul et à Jalalabad ont des résultats très positifs, elles constituent cependant une goutte d’eau dans un océan de misère et jettent une lumière crue sur l’ampleur du travail qu’il reste à effectuer au niveau national. Jusqu’à présent, le gouvernement semble incapable de mettre en place un réseau de services sociaux efficace. Malgré de grands efforts de plaidoyer, aucune stratégie concrète n’est encore en place pour intégrer les enfants handicapés dans le système scolaire. Il est grand temps qu’un changement survienne. Les familles (les mères la plupart du temps) n’ont la plupart du temps pas les moyens ni le temps de s’occuper de leur enfant; dès lors, elles le laissent végéter dans un coin de la maison, sans soin ni attention. Un long chemin reste à parcourir jusqu’à ce que les petits afghans en situation de handicap soient considérés pour ce qu’ils sont : des petits enfants qui ont le droit d’apprendre, d’être valorisés, soignés, et avant tout d’être aimés.

Plus d’informations sur l’intervention de Terre des hommes en Afghanistan

EMAIL À JÉSUS

 

Jésus3.1417@brûlemalle

Je ne sais pas trop qui tu es. Mais à ce que je peux voir, tes droits d’auteur sont bafoués. Tu devrais  en parler à Allah… Il doit bien y avoir une certaine consanguinité de lumière entre vous.

Vous êtes tous pour la paix, vous les dieux. C’est obsolète… Les américains mettent ton œuvre sur leurs fusils, et ton nom sur leur monnaie : In God We Trust. Et les autres s’attachent des bombes au ventre.

J’ai lu tous tes emails qui sont sur un blog nommé Bible.

Tu as beaucoup parlé d’amour. Ben, on dirait que tes  emails ont été bloqués sur un serveur. Un gros serveur!

Je ne sais trop ce que tu voulais dire par là, mais je pense que s’il y a de la lumière en chacun de nous, les civilisations, les pays, les finances, on dirait qu’ils auraient besoin de bougie pour s’éclairer. Et pour nous aussi…

Oui, je m’excuse de te tirer de ton bonheur et de ta paix éternelle, mais ici les secondes sont longues.

Je sais que tu ne reviendras pas.

Mais envoie cet email en une chaîne pour dire à tout le monde que la lumière du monde n’est pas sur un fusil, mais quelque part en notre âme.

Tu sais, il y a des jours ou je prie… Oui, encore. Mais je ne demande rien. Je demande seulement que dans tous les tisons d’étoile qui sont dans le ciel que – quand je les regarde – ils sont un peu de ton père. Et déjà qu’à les regarder c’est beaucoup.

Parlant des oiseaux, tu dis qu’ils ne sèment ni ne moissonnent.

Soit.

Mais fait une recherche sur les OGM.

Si tu tapes MONSATAN,  tu risques de te retrouver sur Monsanto. Si tes oiseaux mangent de ces graines, tu risques d’avoir des oiseaux qui marchent au lieu de voler.

J’espère que tu as un bon antivirus. Tu risques de te retrouver avec des fenêtres intempestives.

On te demandera de jouer au poker ou encore de parler à une fille aguichante. C’est pas Madeleine, c’est une sorte d’ombre de Madeleine.

Bon!

Je ne voudrais pas minimiser ton œuvre, mais si tu étais capable de multiplier les pains et les poissons, en ce moment, on fait déjà les deux. Même plus… On fait de l’argent invisible. Ça sert à faire des guerres… et à garder les gens pauvres dans la pauvreté.

Je ne demande pas de revenir, parce qu’il y a des décennies où c’est l’enfer ici.

Qu’est-ce qu’un dieu pourrait faire en enfer?

Mais nous on y vit…

Et on ne peut pas partir en volant.

Madonna, la vierge d’Amérique et le Super Bowl

 

Et puis Madonna (et Cee-Lo) a disparu au milieu d’une mer de lumières dorées illuminant le message « PAIX DANS LE MONDE

C’est bien l’image des États-Unis : un empire romain.

Du clinquant, du faux, de la richesse et des plumes de paon en or.

On se pavane. Reste qu’à l’autre bout du monde, là où la superpuissance puise son or noir et qu’elle ronge la Terre comme un rat d’égout, cette monstruosité dont le règne aura duré cent ans aura fait autant de grabuge qu’un bulldozer aux tentacules d’acier. Une armada de rats d’acier, qui boivent du vitriol pour se doper.

Vive la liberté! Du moins la leur, et leur apparente. En dessous de cette couche de vernis se cache une fosse ombrée.

C’était un beau show!

En Afghanistan, des soldats, filmés en train de regarder la partie, se tenaient, droits, cloués à la « grandeur » de leur pays.

Patriot Act .Patriotes partout…

***

L’Empire romain, pour garder son vernis, devint une dictature.

Il est difficile de voir l’Amérique (USA) dans sa beauté et sa splendeur quand on connaît un peu l’histoire de ce pays.

Géronimo et Ben Laden.

Des méchants partout. Et sa CIA, la plus grande usine au monde dans la fabrication de terroristes.

Le passé collé au présent

On est entré dans l’Ouest en saccageant toute forme de culture, détruisant les peuples et s’accaparant des terres. Puis on est allé chercher des esclaves. On a créé des crises économiques, etc.

On a bousculé l’Amérique du Sud, grugé les pays par des infiltrations, planté des « zélus » aux quatre coins du monde. En ce moment, on infiltre les pays aux prises avec des dictateurs.

Le meilleur vendeur d’armes au monde. Les meilleures  banques au monde. Tout le « monde » appartient aux États-Unis d’Amérique.  Et la lune…

World Peace?

Dans quelques années, ils vont descendre en Afrique…

Un descendant d’esclaves aura fini le travail des blancs hautains. Ou un puritain javellisé. Plus blanc que blanc.

Rappel historique

En 39, Hitler a envahi l’Europe, au nom de la race aryenne, épurant tout pour un règne de 1000 ans. On forma une coalition, Les Alliés, pour lutter contre ce mal, sorte de Satan à moustache.

C’était la guerre éclair. Créée par notre peintre raté. Un aquarelliste bon pour le métro de Montréal.

Les États-Unis, eux, on inventé la guerre visqueuse, la serpentine attaque sinueuse, ondulante, flexible, reptilienne, et j’en passe.

L’Amérique consomme 80% des richesses du  globe.

Elle est sans doute responsable de 80% des problèmes géopolitiques de la petite planète.

C’est la guerre à la torche électrique.

La question est la suivante : faut-il créer une alliance pour ce nazisme travesti?

Hitler avait charmé son peuple qui l’idolâtrait. Il s’en est servi pour l’armer à des fins personnelles et prétendument historiques.

Le nazisme avait ses grands spectacles, ses grands rassemblements, ses petits drapeaux agités.

Il a nourri son peuple aux grains de la réussite, de la fierté, de l’orgueil et du « sentiment national ».

Le nazisme était en noir et blanc.

On est passé à la couleur…

Leur grandeur a fini par faire et refaire notre petitesse.

Mais l’Amérique est vierge…

P.S.: Vite, un psychanalyste des foules

 

 

 

 

 

 

 

Onze

  • ·  Canada :
  • La feuille d’érable de son drapeau présente 11 pointes.
  • Sa pièce de 1 dollar est hendécagonale.
  • L’horloge qui apparaît sur ses billets de banque affiche 11 heures.
  • Le motif de la Couronne s’y trouve en 11 versions différentes.

On peut dire n’importe quoi… Même chez nos voisins, les étatsuniens.

À la veille du 10e anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001, le président Barack Obama lance un message d’espoir aux Américains.

Le chef d’État américain a déclaré que les États-Unis étaient plus forts qu’il y a dix ans et vanté le bilan de la lutte contre le terrorisme.

« Grâce aux efforts sans relâche de notre armée, de nos services de renseignement, de nos forces de l’ordre et des membres de la sécurité intérieure, il n’y a pas de place au doute : aujourd’hui, l’Amérique est plus forte et Al-Qaïda se dirige vers la défaite », a déclaré Barack Obama dans son allocution hebdomadaire à la radio et sur Internet. Radio-Canada

Pathétique.

C’est  en vendant des armes qu’on récolte des fleurs.

Malheureusement, elles  sont posées près des tombes… Pour ceux qui ont les moyens de s’en payer. Les autres vont sous la pierre. Ou deviennent des « êtres fragmentés », démembrés.

***

C’est le onze. Les policiers de NY travaillent douze heures par jour. Le prix de la paix a sans doute détruit une bonne partie du « rêve américain ». On débourse pour la guerre. On débourse pour la paix. On débourse pour les banquiers fourbes. On débourse pour les discours inhabités.

Qui donc peut souscrire à de tels ballonnements? Des mots…

Le monde n’a pas changé. On trouvait de ces discours à la veille de la  seconde guerre mondiale. Mais au-delà du discours emmiellé, on aperçoit NY comme une ville assiégée, aux fouilles sans fins, et une nation dans le déni de son déclin. S’il existe une maturité individuelle, celle des nations n’est pas encore née. Et l’on mourra tous avant de la voir. Toute la misère du monde est de la responsabilité de l’avidité humaine. Et ce depuis le commencement des temps. Elle ne s’est affinée que technologiquement. De fait, le cerveau humain a toujours sa capacité à dorloter des mythes et à s’y enrouler.

Belle couette!

Le boomerang de la cruauté

La cruauté n’est pas la peur. On la nourrit, cette peur, avec une armée de biberons. Tous les étatsuniens sont des seins sur lesquels les enfants en manque de pouvoir tètent.

La cruauté étendue de par toute absence d’empathie, de par les structures qui font que les mains des autres deviennent des lavabos, a toujours existée. Sans doute que les États-Unis, de par le biais de leurs dirigeants  parlent  de « dieu », du bien, de la démocratie, etc.

Ils ont des figurines onéreuses pour ces rôles.

Bush fut sans doute le recordman  de ces naïfs éteints.  Seul, il aurait été incapable d’être maire d’un village de 250 habitants. Son air coquebin affiché,  ses propos teintés d’un humour léger,  en font un des personnages de l’Histoire des plus étonnants.

Le seul qui, au fond, a vraiment voté pour lui. Au pays de l’Oncle Sam, la démocratie est business.

La tristesse au fond des peuples

Et les citoyens?

Pour ces guerriers maladroits, fidèles au « Patriot Act », soumis, le 11 septembre est le commencement de la fin.

Ce fut l’ère qui permit à la main des banquiers d’avoir onze doigts au lieu de dix.

Les lumières des yeux des humains du « bout du monde » n’auront plus le même éclat. On préfère – comme toujours dans l’Histoire – la culture de l’éblouissante technologie. La fascination du magicien dont les tours sont cachés. C’est là la force du règne de la grande faucheuse qui fascine. Pays lambrissé d’or. Parfois volé. Des Robin des bois hypocrites et déloyaux.

Les magiciens?

Il  y a toujours un secret  pour manipuler l’audience.

Le 11 n’est pas une journée de 3000 victimes. C’est la journée où la planète entière devint la victime d’un ennemi invisible : « le terrorisme ». Et d’un autre ennemi invisible : Les États-Unis.

Maintenant, tout le monde,  passe à la caisse. Et pour les sociétés pauvres, il faut qu’elles le restent pour que les riches puissent avoir des mines à creuser. C’est une forme de terrorisme qu’on dissimule. Et les coûts du maquillage sont colossal.

Il y a de l’or dans tous les yeux des pauvres.

Mais ça n’a aucun intérêt.

Les somaliens vendent leurs terres pour manger. Qui donc se soucie de leur calamité?

***

Les tours du WTC, c’était tout un spectacle. Mais depuis dix ans, tous les peuples de la Terre sont en train de se faire enterrer en se faisant violer par le dessous des pieds :

Terre, pétrole, minerais, cultures, maisons… Tout. Tout. Tout.

Si on faisait le calcul, la taille de la souffrance humaine qu’on camoufle ou ignore, elle  dépasse démesurément ce triste événement.

Les collatéraux oubliés…

Il existe des soldats oubliés, également des enfants décédés ou mutilés.

Combien de petits princes faut-il tuer pour ce colonialisme globalisé?

La guerre tue trois enfants par jour en Afghanistan…

Faites le compte pour dix ans…

Et ailleurs…

(Belga) Près de 900 enfants ont été tués et plus de 3.200 ont été blessés entre 2008 et 2010 par la violence quotidienne en Irak, a affirmé mercredi l’UNICEF à l’occasion de la « Journée de l’enfant irakien ».

Selon les chiffres du gouvernement, 376 enfants ont trouvé la mort et 1594 ont été blessés en 2008, et 362 ont perdu la vie en 2009 alors que 1.044 ont été blessés. Pour les neuf premiers mois de 2010, 134 enfants sont morts et 590 ont été blessés. Les enfants représentent environ 8,1% de l’ensemble des tués dans des attentats et l’UNICEF « reste préoccupée par la violence indiscriminée qui continue à violer les droits de l’enfant ». Cette Journée a été décidée par l’ONU après la mort à Bagdad de 32 enfants par une voiture piégée alors qu’ils se précipitaient auprès de soldats américains qui leur offraient des bonbons et des jouets, le 13 juillet 2005. Lien

Les moyens utilisés  

L’AV-8Bé Avion qui fut utilisé pour abattre deux Irakiens cachés dans une maison.

P.S. : Pour ceux qui n’auront pas de cérémonies, ni de policier pour les protéger des drones, des banquiers, et des fabricants d’Histoire.

Et pour ceux qui ont seulement onze ans…

Gaëtan Pelletier, 11 septembre 2011

LA GUERRE CONTRE L’IRAN AURA-T-ELLE LIEU ?

robertbibeau CentPapiers

(Troisième partie de notre essai)

3.      La guerre contre l’Iran

3. 1   Pourquoi l’Iran ?

Quand George W. Bush a envahi l’Irak, ce n’était pas seulement l’Irak qu’il visait… Quand George W. Bush a agressé l’Afghanistan, ce n’était pas seulement l’Afghanistan qu’il visait… Quand un président américain attaquera l’Iran, ce ne sera pas seulement l’Iran qu’il visera, ce sera surtout le Détroit d’Ormuz. Pour entraver le commerce du pétrole dans le Golfe persique, il faut pouvoir fermer le Détroit d’Ormuz à toute navigation. Les stratèges américains en sont venus à la conclusion qu’il leur fallait attaquer l’Iran qui, occupant les côtes Nord et Est du détroit, possède la capacité militaire de fermer le détroit, en laissant croire que les États-Unis s’y opposent (19).

Les États-Unis se préoccupent très peu des ogives nucléaires pakistanaises pourtant grandement menacées par l’instabilité de ce gouvernement moribond. Les États-Unis ne se sont pas préoccupés du nucléaire iranien quand le Shah était au pouvoir à Téhéran et qu’il avait placé le pétrole iranien sous contrôle américain. Les États-Unis se sont préoccupés du nucléaire iranien quand l’Iran a réuni, il y a quelques années, une dizaine de pays exportateurs de pétrole et de gaz ainsi que quelques clients, dont la Chine et quelques pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai et qu’elle leur a proposé de transiger les hydrocarbures en se servant d’un panier de devises duquel serait exclu le dollar de plus en plus problématique.

Tel que souligné précédemment, le jour où les pays exportateurs de pétrole abandonneront le dollar comme devise pour leur commerce marquera la fin de la suprématie du dollar et la fin de l’hégémonie financière des États-Unis d’Amérique. Barak Obama l’a réaffirmé devant le Congrès américain à l’occasion du premier anniversaire de son intronisation « Je ne laisserai pas les États-Unis devenir la seconde puissance mondiale ».

Voilà pourquoi la superpuissance déclinante se préoccupe tellement de l’Iran et ce pour quoi elle a lancé son Pitbull israélien sur la piste du nucléaire iranien. Les États-Unis possèdent quelques milliers d’ogives nucléaires de nouvelle génération extrêmement performantes et destructrices. La première bombe iranienne, de première génération, fait bien rire les stratèges du Pentagone. Jamais on ne les entendra  rire cependant; il faut un prétexte sérieux pour fermer le Golfe persique à la navigation internationale.

3.2    Rétablir l’hégémonie du dollar

Nous faisons l’hypothèse que l’attaque contre l’Iran visera essentiellement à fournir le prétexte pour qu’en représailles ce pays ferme le Détroit d’Ormuz à la circulation pétrolière internationale privant instantanément le monde de la moitié de ses approvisionnements en hydrocarbures. Imaginons un instant la crise économique qui s’ensuivra. Hausse drastique du prix du pétrole, renchérissement des marchandises, inflation, déclin des capacités chinoises de production (la Chine tenue à dessein dépendante du pétrole du Golfe persique), hausse de la valeur de la monnaie refuge (le dollar) et baisse de la valeur des monnaies des pays concurrents devenus incapables de faire fonctionner leurs usines ou de livrer leurs marchandises.

Ceux qui auront songé à utiliser un panier de devises pour les échanges pétroliers devront se raviser. Les « majors » américaines contrôlant la plupart des autres gisements de pétrole sur terre (sauf au Venezuela) approvisionneront les « bons » et sanctionneront les « méchants »…  « Vous êtes avec nous ou contre nous, disait Georges W. ».  Soulignons que les États-Unis s’approvisionnent en pétrole dans le Golfe du Mexique, en Alaska, au Venezuela et au Canada (sables bitumineux de l’Alberta), et qu’ils ne sont pas du tout dépendants du pétrole du Moyen-Orient.

Il est fort probable que ce remède drastique pour rétablir la crédibilité du dollar et la puissance financière américaine ne sera utilisé qu’en dernier recours car les conséquences seront énormes pour l’économie mondiale ainsi que pour l’économie des alliés de Washington (Europe et Japon). Dans la vie, les impérialistes ne se préoccupent que de leurs profits, pas de ceux de leurs amis.

Tous les préparatifs de guerre des différents pays du pourtour du Golfe persique ne visent que cet objectif. Les Américains viennent de vendre pour 125 milliards d’armements aux pays du Golfe (excluant l’Iran évidemment) en prévision de cette attaque.

3.3    L’agression

Certes on ne peut prédire avec certitude la date exacte de l’attaque, mais dans la mesure où Barak Obama a prévu pour 2014 le retrait des troupes de l’OTAN d’Afghanistan, on peut penser que l’assaut aura lieu entre 2011 et 2014, possiblement en 2013 l’année suivant son hypothétique réélection. Si Barak Obama n’était pas réélu, on peut penser que le président républicain qui le remplacera ne sera que plus pressé de déclencher l’agression. L’assaut sera essentiellement aérien. Suite aux expériences irakienne et afghane, l’Amérique sait qu’elle ne peut occuper un pays trois fois plus étendu que l’Irak et trois fois plus peuplé que l’Afghanistan. Il est donc hors de question de s’emparer et de contrôler directement les puits de pétrole iraniens. L’armée américaine peut détruire ce pays du haut des airs, mais elle ne peut le contrôler ni l’administrer si elle ne l’occupe pas militairement. La « révolution verte » ayant tourné court, il est maintenant évident que les politiciens amateurs qui aspiraient à s’emparer du pouvoir en Iran, à la faveur d’une élection truquée, ne font pas le poids devant la confrérie des mollahs. Le gouvernement d’Ahmadinejad sera ébranlé mais pas renversé. Ce ne serait pas utile de toute façon. Au contraire, comment justifier le minage du Détroit d’Ormuz avec un gouvernement coopérant installé à Téhéran ?

Les militaires israéliens hystériques continueront de trépigner à Tel-Aviv, ils ne seront pourtant pas autorisés à attaquer, histoire de ne pas froisser la susceptibilité des princes arabes qui, tout en demeurant alliés des Américains, subiront tous les inconvénients de leur tactique militaire (arrêt temporaire de leurs exportations). L’armée israélienne aura pour mission d’attaquer le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Sud Liban; ils s’y préparent déjà. Les troupes israéliennes parviendront à détruire les infrastructures et à assassiner des milliers de civils libanais et gazaouis, mais ils ne parviendront pas à éradiquer le Hamas et encore moins le Hezbollah qui pourrait bien infliger un troisième revers consécutif à l’armée sioniste (20).

L’Irak retombera dans la guerre civile sous la poussée des milices chiites sous influence iranienne. Mais les États-Unis se seront déjà dégagés de ce guêpier. Par contre, la réussite de cette tactique nécessite que la crise afghane soit déjà réglée.

3.4 L’Afghanistan et le Pakistan

Dans un article paru en juin 2010, je soulignais le fait qu’une escadre américaine composée du porte-avions Truman et d’une douzaine de navires d’escorte dont un lanceur de missiles israélien avaient traversé le Canal de Suez en direction de la Mer rouge, ce qui ne signifiait nullement qu’une attaque contre l’Iran était imminente (21). En effet cette escadre allait alors renforcer la ligne d’attaque contre les talibans repliés dans les « zones tribales » au nord-ouest du Pakistan (22).

Pendant ce mois de juin 2010 les services militaires israéliens furent particulièrement agités. Ils firent courir le bruit, via le Sunday Times de Londres, d’un accord de l’Arabie Saoudite pour un usage offensif de son espace aérien en prévision d’une attaque aérienne imminente. Après le démenti saoudien, comme de raison les rumeurs émanant de l’État-major israélien se tournèrent vers la base américaine de Diego Garcia qui effectivement fut mise à contribution, non pas pour attaquer l’Iran comme nous le savons maintenant, mais pour intensifier l’agression contre le Nord du Pakistan, sanctuaire des forces de la résistance afghane. Cette intensification de l’agression bat son plein présentement et chaque jour les drones américains guidés par satellite depuis les États-Unis s’abattent du haut des airs sur la population du Pakistan et de l’Afghanistan (23). Ce ne serait pas une  surprise d’apprendre que le porte-avions Truman n’est jamais entré dans le Golfe persique et qu’il s’est sagement amarré en mer d’Oman à l’entrée du Golfe. En effet, ses avions, ses missiles et ses drones peuvent ainsi attaquer les talibans sans survoler l’espace aérien iranien.

À tour de rôle les généraux de l’OTAN l’ont admis : ils ne gagneront jamais leur guerre afghane, pas plus que les Russes n’ont gagné la leur. Alors pourquoi cette intensification des bombardements et bientôt ces 30 000 soldats américains supplémentaires dans une guerre perdue d’avance ? Les Américains n’occupent pas ce pays des  plus pauvres de la planète pour s’emparer de ses richesses naturelles (mis à part le pavot); ce n’est pas non plus pour y chasser la centaine de survivants d’Al Qaida que le Pentagone sait avoir décimés depuis longtemps; ce n’est pas non plus pour enfoncer les principes de la démocratie en mettant du plomb dans la cervelle des Afghans. Alors pourquoi toutes ces dépenses pour massacrer un peuple pauvre, analphabète, jouissant de l’espérance de vie parmi les plus courtes de la planète (45 ans) ? Notre hypothèse, c’est qu’ils se préparent en vue  d’espionner et d’agresser les principaux protagonistes de l’Organisation de coopération de Shanghai (Chine, Russie). À cette fin, ils ont besoin des talibans « modérés », ceux qui acceptent de négocier, qui seront contraints d’accepter l’établissement dans leur pays de quelques bases militaires secrètes de l’OTAN.

Quand les résistants afghans « modérés » auront accepté ces conditions, le pauvre Karzaï, s’il est toujours vivant, leur sera abandonné. Mais la partie n’est pas jouée pour autant, car les talibans sont en position de force et ne sont pas disposés à négocier. Il y a encore fort à faire pour les armées de l’OTAN pour les forcer à négocier (24). Grâce à ces bases militaires à partir du territoire afghan, des commandos américains pourront mener des raids secrets vers l’Ouzbékistan, le Turkménistan et vers le Kazakhstan afin de dynamiter les oléoducs que la Chine a déjà fait construire en prévision de cette guerre afin de  maintenir ses approvisionnements en gaz et en pétrole russe, kazak et iranien. Il n’est pas question que la Chine obtienne par voie terrestre ce qui lui aura été refusé par la mer.

Il ne sera même plus utile d’exhiber l’épouvantail de l’oppression de la femme iranienne (« Jamais sans ma fille »), irakienne, pakistanaise ou afghane (« retirer cette burqa que je ne saurais voir ») à moins que certaines ONG féministes estiment qu’elles peuvent collecter quelques deniers supplémentaires avant de plier bagage devant la colère populaire des mères amères. Ce qu’elles attendent, ces femmes afghanes, pakistanaises, irakiennes et iraniennes, ce n’est pas l’aumône de ces ONG, ou qu’elles reconstruisent ce que les armées détruisent, mais que chacune d’entre elles retourne dans son pays d’origine arrêter le bras séculier de leur gouvernement.

Il est vrai que l’Alliance de Shanghai a refusé la demande d’adhésion iranienne afin de ne pas se retrouver en situation d’avoir à défendre l’Iran lors de l’attaque américaine. Le bloc asiatique n’est pas encore préparé à engager le conflit ultime avec le bloc transatlantique.

Ceux qui doutent de l’alliance entre Pékin, Moscou et Téhéran, suite à l’annulation par la Russie de la livraison du système antimissile S-300 à l’Iran, découvriront, le jour de l’attaque, que l’Iran possède des systèmes S-300 ou l’équivalent. Wikileaks nous a appris que la Russie avait troqué les systèmes S-300 destinés à l’Iran contre l’accès à la technologie des drones américano-israéliens. Cependant, la Russie n’a jamais déclaré qu’elle n’aiderait pas l’Iran à se défendre.
3.5    La suite

Qu’adviendra-t-il suite à ce « désastre » iranien ? Des milliers de morts civils en Iran, à Gaza, au Liban, des pays ravagés, détruits en partie mais pas domptés pour autant. On peut penser que les capacités d’exploitation et de raffinage de l’Iran seront réduites à néant pour quelque temps. Le dollar sera réévalué et il aura repris momentanément la première place comme devise de réserve, les autres monnaies auront été dévaluées et les devises du monde entier seront retournées enrichir les financiers de Wall Street. Les populations qui auront fait les frais de cette guerre de rapine, de ce conflit du pétrole et de cette crise économique prendront quelques années à s’en relever.

Dans la mesure où les capacités économiques et industrielles de la superpuissance chinoise et de son allié russe n’auront pas été affectées durablement, rien ne sera joué pour autant. L’axe Pékin-Moscou-Téhéran se sera raffermi et le bloc asiatique – Alliance de coopération de Shanghai – sera prêt à affronter à nouveau le bloc transatlantique dans une ronde subséquente pour le partage des ressources naturelles et des marchés mondiaux.

Les propriétaires des moyens de production (usines, transports, ressources naturelles, services), les banquiers et les financiers, les spéculateurs et les tondeurs de coupons richissimes ne peuvent plus accepter aujourd’hui ce qu’ils ont dû concéder hier. La situation économique et politique n’est plus la même, l’empire est en déclin et l’ennemi impérialiste étranger est à l’intérieur de la cité. Branle-bas de combat. La guerre des monnaies annonce la guerre des blocs, et les peuples du monde feront les frais de cette guerre interimpérialiste à moins que les sautes « d’humeur » populaires, les combats sur le front économiques pour la défense du pouvoir d’achat ne se transforment en révolte politique consciente. L’impérialisme, c’est la guerre, disait un homme célèbre. La résistance est la seule protection du peuple, disait un autre.
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(1) « Les grands journalistes sont souvent issus des mêmes écoles élitistes que de nombreux chefs de gouvernement. Ces journalistes considèrent que leur premier devoir n’est pas nécessairement de surveiller le pouvoir en place. Nombre d’entre eux se considèrent plutôt comme des intellectuels préférant analyser les événements et influencer les lecteurs plutôt que rapporter des faits », souligne l’ambassade américaine à Paris dans le document confidentiel, daté de janvier 2007. (…)   » Tous les médias français sont plus régulés et soumis à des pressions politiques et économiques que leurs homologues américains ». Source Wikileaks.
(2)  Gilles Bonafi. Crise systémique : l’heure de vérité approche. 10.12.2010. http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4851
(3)  Mecanopolis. La disparition des États-Unis en tant que superpuissance mondiale. 12.12.2010.  http://www.centpapiers.com/la-disparition-des-etats-unis-en-tant-que-superpuissance-mondiale/52049
(4)  Laurent L. Jacque. Guerre des monnaies, mythes et réalités. 1.12.2010.  http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/JACQUE/19920
(5)  Barry Grey. La Réserve fédérale américaine attise une guerre monétaire mondiale. 10.11.2010.  http://www.wsws.org/francais/News/2010/nov2010/mone-n10.shtml
(6)  Mecanopolis. La disparition des États-Unis en tant que superpuissance mondiale. 12.12.2010.  http://www.centpapiers.com/la-disparition-des-etats-unis-en-tant-que-superpuissance-mondiale/52049
(7)  Gilles Bonafi. Crise systémique : l’heure de vérité approche. 10.12.2010.  http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4851
(8)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods
(9)  Paul Craig Roberts.  Le déclin de l’empire américain : la Chine et la Russie larguent le dollar US. 7.12.2010. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22308

(10) La balance commerciale des biens et services reflète la différence entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services, exprimée en pourcentage du PIB. Une balance positive indique que les exportations dépassent en valeur les importations (excédent commercial). Une balance négative indique au contraire que les importations dépassent en valeur les exportations (déficit commercial). La statistique met en relation ce solde avec la taille de l’activité économique (PIB).  http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=USA&codeStat=NE.RSB.GNFS.CD&codeStat2=x
Les États-Unis ont accusé un déficit budgétaire record de 1.409 milliards de dollars pour l’ensemble de l’exercice 2008-2009, clos fin septembre. Le déficit équivaut ainsi à 9,9% du PIB américain, un niveau inédit depuis 1945, écrit le CBO dans son analyse mensuelle sur le budget. Cela reste moins que prévu, selon l’estimation du Bureau du budget du Congrès (CBO) publiée mercredi. Cette estimation doit encore être confirmée par le département du Trésor, qui publiera les chiffres officiels pour l’année 2008-2009. La Maison Blanche et le CBO avaient indiqué fin août qu’ils attendaient un déficit fédéral de 1.580 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année budgétaire passée.  http://www.20minutes.fr/article/557461/Economie-Deficit-budgetaire-americain-record.php
(11) Jean-Claude Paye. Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne. 6.7.2010.  http://www.voltairenet.org/article166199.html
(12) Marc Fiorentino. Les contribuables européens vont payer des dizaines de milliards d’euros pour recapitaliser la Banque Centrale Européenne. 14.12.2010. http://bellaciao.org/fr/spip.php?article111629
(13)  Jean-Claude Paye. Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union Européenne. 6.7.2010.  http://www.voltairenet.org/article166199.html
(14) Jacques Adda. Les leçons de la déflation japonaise. 1.12.2008.  http://www.alternatives-economiques.fr/les-lecons-de-la-deflation-japonaise_fr_art_801_40862.html
(15) AFP. Chine : boom du commerce extérieur avant des discussions avec Washington. 11.12.2010.  http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/12/chine-boom-du-commerce-exterieur-avant-des-discussions-avec-washington/

(16)  AFP. Chine : boom du commerce extérieur avant des discussions avec Washington. 11.12.2010. http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/12/chine-boom-du-commerce-exterieur-avant-des-discussions-avec-washington/

(17)  Radio-Canada. Le Canada parmi les plus endettés. 17.11.2010.   http://finances.ca.msn.com/actualites/rc-article.aspx?cp-documentid=26411090

(18) L.D. Pyramide de Ponzi. 21.2.2009. http://www.pause.pquebec.com/sujet/pyramide-de-ponzi.htm

(19) Wikipedia. Cartes de l’Iran. http://fr.wikipedia.org/wiki/Iran http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Iran_topo-fr.jpg

(20)  Al-Manar TV. On nous a offert d’acheter les documents de l’enquête internationale ! 15.12.2010. http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=166129&language=fr

(21)  Robert Bibeau. Une attaque imminente contre le Pakistan et l’Afghanistan. 24.06.2010. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19887

(22)  Wikipedia. Cartes du Pakistan.   http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gions_tribales_%28Pakistan%29

(23)  Marc Lemaire. Revue de presse sur le Pakistan. 20.12.2010.  http://www.robertbibeau.ca/palestine/pakistan.doc

(24)  Le Monde. Des experts internationaux appellent Obama à négocier avec les talibans. 11.12.2010.  http://www.lemonde.fr/depeches/2010/12/11/des-experts-internationaux-appellent-obama-a-negocier-avec-les-talibans_3210_60_44031772.html

LES ANIMAUX SURDOUÉS

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Cette semaine, à la télé, on a présenté un chien qui sait lire. On lui montrait un carton : SIT. Il s’asseyait. On lui montrait un autre carton : BARK. Il jappait.

Bon! Tout ça, c’est de l’entraînement. Répéter! Répéter! Répéter! Ce n’est pas nécessairement de «l’intelligence», c’est un réflexe appris. Suffit de taper sur le dos du chien pendant 100 fois, de lui donner un biscuit et, bien sûr, la carte. Si vous lui présentez le mot : VACCINE ( Bon! Tout est américain, ricain), il vous faudra de bon biscuits pour le convaincre, surtout si vous le piquez vraiment. Et s’il se met à vomir, vous risqueZ de ne pas aller à « USA Got Talent» … Genre!…

Faites une recherche : des chiens savent lire, d’autres savent peindre, certains ne peuvent pas rester seuls, plusieurs savent compter, etc. Allez sur Rue 89… J’apprends à lire avec mon chien

J’ai vu une femme coupé en deux dans un numéro de magie. La question que je me pose est pourquoi on coupe toujours des femmes en deux? Pourquoi pas des hommes? Ils ne sont pas coupables?

La brouette des surdoués

Ce midi, au journal télévisé, que je regarde religieusement, à genoux, en mangeant, nous avons eu droit à un essaim de docteurs venus nous sonner les oreilles.

«Faites-vous vacciner, vous mettez en danger vos enfants, vos proches».

Vous savez que le premier critère en médecine est … être surdoué. De grosses notes, de beaux travaux, bref, un Q.I. juste en haut du nombril de celui de Leonardo Da Vinci. Comme le code crétin…

Le problème avec les gros Q.I. c’est que parfois ils sont comme les brouettes à une roue : fort sur la vitesse, mais pas de bac pour ramasser et aller jeter. Pourvu qu’on roule. Et on roule!

Comme des Stradivarius! Le vibrato dans la voix, l’œil dans la colère, et le reste dans le ministère. J’étais ému…

Sur les billets américains, c’est écrit : «In God We Trust». Dans la bible que j’ai volée à l’école et que je remettrai juste avant de mourir, Jésus a jeté  hors du temple les marchants. Si Jésus était en Irak, en Afghanistan, ou ailleurs?

J’ignore comment on a fait pour réunir et faire  un 3 minutes de Titanic avec ces gens, mais c’était éprouvant.

J’avais l’impression de retourner en enfance pour me faire dire : «Fini ton assiette, sinon tu ne deviendras jamais grand.»

Tous les nains du monde on fini  leur assiette.

Même qu’à certains moments, pour les faire grandir, on a rempli des brouettes d’aliments.

Tous les nains du monde sont restés petits.

Ça fait cent ans minimum qu’on vaccine : finissez votre assiette!

Comme l’économie,  la médecine vient de crasher…