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Terminus, tout le monde descend, gare du Fascisme Universel.

 

 

Terminus Les états d’Anne vous disent au revoir. L’horizon est sombre. Partout dans le monde des milices d’extrême-droite et leurs équivalents islamistes sont entraînés aux techniques de la mort violente et de la torture perfectionnée, dans un but précis.

L’Europe s’apprête à sombrer, fascisme à l’Ouest, fascisme à l’Est. Incapable de recomposer les forces d’un vrai front antifasciste, elle fait le choix du moins mauvais maître… un maître tout de même.

L’Ukraine est dépecée alors que pour le plus grand plaisir des occidentaux comme des russes, les forces de résistance sont assassinées. La haine de l’occident jette une grande partie de la gauche européenne dans les bras du psychopathe Poutine, alors que le reste à depuis longtemps BHL comme nounou.

Le Venezuela résiste, avec la peur au ventre sachant que les listes des chavistes à lyncher sont dressées et circulent et se précisent et que les armées de l’ombre campent à la frontière prêtes à déferler sur le pays. Des bases militaires et des troupes conjointement entraînées régleraient alors leur compte à tous les porteurs de projets souverainistes de la région.

Oui, c’est une grande déferlante du fascisme universel qui s’apprête à massacrer tous ceux qui sont encore porteur d’une alternative, souveraineté populaire, souveraineté alimentaire, prédominance du monde rural sur le monde urbain, de l’agriculture sur l’industrie ou tout simplement sans aller aussi loin, antifascistes sincères, épargnés par la haine.

Les classes moyennes sont une pure invention fasciste. L’évolution n’aime pas la moyenne, elle trouve ses sources dans l’excentrique, l’originalité, les rêveurs fous dont l’imagination fertile à l’inattendu perpétuellement renouvelé que constitue la vie. Les classes moyennes c’est le mythe du « Rêve Américain » couvant le cauchemar étasunien.

Sombre horizon et le bruit des chaînes des jeunes recrues du fascisme mondial qui tintent à l’horizon. Fascisme du super chaos à l’ouest, fascisme de l’ordre maladif à l’est. Rien qui dépasse, rien qui diverge, et surtout pas de démesure…pauvre Tchékhov.

Le monde des états nations s’apprête à rendre l’âme. Il y a peu de chance qu’Obama survive à son mandat, il en sait trop, il est déjà mort, le sale travail est fait. Bientôt la dictature des corporations installera sa gouvernance mondiale, la grande machine cybernétique, dont les instances dictatoriales sont déjà effectives. Le grand nettoyage liquidera d’un même mouvement meurtrier, les dissidents et ceux qui ne sont pas adaptés aux fonctions du système. Le peuple aura des boucs émissaires pour libérer les pulsions de sa vindicte.

Je ne connais pas la haine, elle ne peut donc m’aveugler. Je ne peux que constater cela, du Honduras à l’Ukraine les armées des corporations dépècent les pays. Alors que la Chine, comme elle l’a fait il y a longtemps au Tibet installe les infrastructures qui lui permettront le jour venu d’épancher le trop plein de son immense population dont les terres, les eaux et l’air contaminé de son pays ne peuvent plus assouvir les besoins vitaux.

Je ne me fais pas d’illusions, les trois géants, USA, Russie et Chine ne mènent pas le combat pour le bien de leurs peuples respectifs mais dans une conquête de territoires pour leurs corporations respectives qui déjà les dirigent. Une fois éliminé dans l’embrasement mondial la population « superflue » ils se partageront le butin et fixeront leurs limites de leurs propriétés, le prix étant le sacrifice des peuples sur l’autel du Profit.

Sombre vision de l’avenir, et pourtant réaliste. Sinon pourquoi tous ces camps où sont entraînées les armées du capital qui à présent s’empare des âmes des l’enfance pour les mettre au service de leur projet de mort. Le Pape remet à la mode les exorcismes… cela me ferait rigoler si effectivement je ne voyais éclore de toutes parts pas les fleurs sulfureuses de la haine et quand le conditionnement ne suffit pas qu’importe, il y a pour stimuler l’instinct de destruction les substances de la fabrique de bourreaux, mises au point par les laboratoires du pourvoir, et les ondes qui influent sur le comportement des masses.

Les sites dormants de la propagande russe sont entrés en action drainant des millions de gens dans les chemins de la pensée unique du régime de Poutine, alors que d’autres ont choisi les écussons nazis pour incarner leur révolte. L’Europe va mourir de son égoïsme, de son avidité, de sa paresse et de son trop grand besoin d’un « bon maître », d’un bon patron, de dirigeants.

L’Amérique Latine est menacée parce qu’en ce moment de l’histoire, elle ne veut plus de maître, mais bien des mandataires, qui soutiennent le cheminement des peuples vers la commune, et aident à son avènement. Que comme le dit Itzamna : «  Nous ne voulons pas continuer à être les cendres des énergivores sociétés du Nord ! »

C’est cela la mort de l’Europe, c’est de s’être construite à droite comme à gauche sur les cendres des peuples dont le massacre et le pillage a garanti le droit de ses classes moyennes a consommer sans se poser de questions, se faisant laver le cerveau par le cheval de Troie de la télévision.

Nous avions comme tous les adolescents rêvés d’être ceux qui mettraient un terme à l’injustice et contribueraient à l’avènement d’une l’humanité, organistique, harmonieuse, coopérative et solidaire. Je n’ai que faire d’un monde mécaniste, de concurrence. Je n’ai pas choisi cette Europe là, ni mon voisin si je l’en crois, mais lui oui a abdiqué de ses rêves pour le « pouvoir d’achat ». Brassens pleure dans sa tombe. Nous n’avons pas construit ce monde, les plus sincères d’entre nous ont pris le chemin de la marge et construit tant que ce fut possible, les modes de vie d’une simplicité joyeuse. Ils ont presque fini d’effacer la marge. Je m’étais fait deux promesses, il y a des décennies : d’être toujours du côté de ces enfants à laquelle la société n’a pas donné leur chance, et ne pas consommer plus que ce qui m’était nécessaire tant que l’équité, celle qui permettrait à chacun sur cette planète de disposer des moyens de la dignité ne serait pas chose réalisée.

Cela ne sera pas, pas de mon vivant. J’ai vu au contraire au cours des dernières années une accélération insensée du dépouillement des peuples, jusqu’à l’horreur de la transformation des plus pauvres en réserve d’organes pour les riches. Un comble de l’horreur marchande. L’implosion est proche. 

C’est dans ce monde au bord de l’embrasement que je m’en vais chercher une petite place, où poser mes pénates, loin d’internet outil précieux d’information mais illusion en termes de résistance.

Je remercie, là où elles sont à présent, s’il existe, certainement au paradis des résistantes, ma grand-tante Stella Wolff et son amie et complice de toujours, Georgette Ciselet, qui m’ont appris dès l’enfance que le bien le plus précieux dont dispose un humain, la condition première de la dignité est l’intégrité de sa conscience, sa rectitude morale.

 

Anne Wolff.

C’est la cravate qui a tué le monde

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El Cravato number One riding on Air Force One…

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Vision rapprochée… Avec petit drapeau sur col la terre russe, comme dans colle de l,U.T.É.RUSSE…

Eh! Ben! Je déparle…

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Y en a  qui attendent  le déluge, – et Clinton espère un invasion des  Extra Terrestres pour sauver la Terre, pendant que les Roms mondiaux se font tout petits dans des bouches de métros, les dirigeants de la planète  ont des bouches à vomir des discours hitlériens avec saveur de sucre, rose comme les roses de Ronsard.

On est pâmés.

Les esclaves étaient marqués au fer, les SS tatoués, les juifs numérotés à l’ancienne, mais maintenant on est fichés comme des rats à travers l’internet. Nous voilà Code-Bar. Tout le monde il est sous…  Money for Nothing!

In Blog We Trust! And Trust is God…

La cravate, c’est God. Parce que God est invisible pour ceux qui n’ont de yeux que pour l’avoir. Ils l’ont dans le cou comme une médaille. Sorte de signe ostentatoire de la religion de l’avoir. On peut bien faire chauffer quelques milliards d’humains pour le grand BBQ de quelque 317 453 000 d’habitants qui votent pour la gente cravate: hommes d’affaires, politiciens, banquiers, wallstreeters, etc. 

Tous fondus: le saigneur est mon berger et il me fait gerber. Il faut vomir sur la High-Class. C’est elle en train de bousiller les arbres, l’eau, la terre, et la disparition du tigre de Sibérie. Faut l’élever en cage pour qu’il se reproduise. On ne prend pas soin des humains, même s’il est en voie d’extinction, pourvu qu’il serve et se reproduise dans des maisons de tôle, sans eaux, sauf celle de Nestlé, vendue en bouteille et fort élégante lors de réunions.

Le cercueil en format gravas 

À Berlin, le dernier Noël avant l’invasion russe et le massacre qui se préparait, les berlinois avaient encore le sens de l’humour:  » Pour Noël, offrez-lui un cercueil ».  

La Terre semble maintenant une bille qu’on use jusqu’à ce qu’elle ne fabrique plus d’air, mais on ne manque ra pas de voitures. On manquera de steak, de riz, de beurre d’arachides, de bananes ( en voie d’extinction), de miel  ( encore une espèce en danger, alors on se fera un sandwich au Ipad.

Gloup!

Le suicide assisté 

Si la Terre pouvait parler, elle dirait que les cravatés l’aident à mourir. Sorte de suicide assisté.  Mais l’inutilité du penser suicide, ou alors – d’aller poignarder des compagnons et compagnes de classe – ( voilà qui ne nous aurais jamais effleuré l’esprit il y a 40 ans) – il reste l’échappatoire par le T-shirt adossé (sic) au ménage des armoires.

Rond sur un trottoir en rond

Quand tu rencontres quelqu’un de dangereux, tu change de trottoir… Mais quand tu rencontres quelqu’un de dangereux pour la planète, tu ne peux pas changer de planète. T’est piégé: NSA, numéro d’assurance social, maux de passe, conte bancaire, compte à rebours, on voit que Monsieur Al Capone avait de la classe. Il était tiré à quatre épingles et tirait les autres à quatre balles.

Ces gens-là ne fument pas, ne boivent pas, et mangent bien.  Mais ils brûlent une planète, sont saoul de pouvoir, et dorment tranquille parce que GOD leur a donné la permission d’être des gens biens. Ils ont même acheté GOD! Ils l’on mit sur un billet de banque.

Le mouchoir du magicien 

Un mouchoir assez grand pour ne pas pleurer sur l’effilochement des sociétés. Il faudrait faire disparaître cette race hautaine, cravato dingo, pour au moins survivre.

Un goulag pour les riches.  Ou bien un grand mouchoir de magicien…

Méthode:

A) Placer le cravaté sur une chaise.

B) lui parler comme un dentiste

Et plouf!

Comme dans les vieux films…

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Notez bien: ( Nota Bene , ou quelque chose du genre, je ne parle plus latin, c’est mort, et je n’ai jamais parlé latin…)

Le type fait disparaître une femme. Or, c’est une femme qui lui a donné naissance. UT-Russe, ovulation, importe ( de garage) peu, il a fait disparaître sa propre vie.

On tue une petite ovule dans l’espace, ensemencée  par un fabricant d’armes, de banques, et de guerres inutiles, braillard et amuseur public sur les chaînes de télé.  Faites-moi suer jusqu’au petit coin!…

Quand je pense qu’un végétarien ne se gêne pas pour arracher des jambes, envoyer des jeunes gonflés se faire foutre en l’air en gerbant leur sang, mais fiers, ou alors se suicidant après le retour au pays, t’as pas le droit de boire, mais t’as le droit d’aller tuer.

Kill me softly! comme disait la chanson…

Comme à Berlin, offrons nous un cercueil. On l’a déjà… En plus, les cravatés nous font creuser le trou.

Comme dirait le québécois: « Tabarnak!, on est dans le nazisme jusqu’au cou ».

La cravate, c’est la croix gammée version modernus détritus, hypocrite, qui parle doux mais agit dur.

Qui donc parmi vous a envie d’acheter un char d’assaut pour aller tuer des paysans qui se ramassent des pots de conserves, des pommes de terre, par peur de conflits?

Eh! ben! c’est en Ukraine. Sorte de Ghetto  de gens simples victimes des orduriers  qui s’adonnent au fascisme rose.

Gaëtan Pelletier

15 avril 214

La démocratie, c’est d’élire des terroristes masqués…

 

 

La banalité du mal – Hanna Arendt

 

Hannah Arendt, née en 1906 et décédée en 1975, était une philosophe juive allemande, qui a notamment eu pour professeurs Edmund Husserl et Martin Heidegger. Suite aux événements du début des années 1940, elle a émigré vers les États-Unis. Sa pensée philosophique se décline autour de problématiques telles que la révolution, le totalitarisme, la culture ou la modernité, éléments qui régissent le fonctionnement en société. Elle est notamment connue pour son étude sur ce qu’elle a elle-même qualifié de « banalité du mal », concept qui ressort de son rapport sur le procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann. Le procès, qui s’est déroulé en 1961, est par ailleurs le moment sur lequel se focalise le film : « Le film se concentre sur les quatre années tumultueuses pendant lesquelles les vies d’Hannah Arendt et d’Adolf Eichmann se sont croisées, l’impact historique et les répercussions émotionnelles de cette expérience », précise la réalisatrice Margarethe Von Trotta.

***

Le travail chez Hannah Arendt correspond à l’activité visant à assurer la conservation de la vie, par la production des biens de consommation subvenant aux besoins vitaux. En cela, il renvoie d’une part à la nécessité, d’autre part à la production de ce qui est rapidement consommé, et donc de ce qui doit être constamment renouvelé, ne créant ainsi aucune permanence5,7. En tant que référée à la satisfaction des besoins biologiques, et donc en ce qu’elle se caractérise par la non-liberté, il s’agit là pour Arendt de l’activité qui nous rapproche le plus de l’existence animale, et par conséquent l’activité la moins humaine, se rapportant pour cette raison à l’humain comme animal laborans.

À ses yeux, le travail doit rester dans le domaine privé, sous peine que la vie de l’homme devienne une quête d’abondance sans fin, subordonnée à la production et consommation, et donc à ce qui participe de l’éphémère. Cette critique de la société de consommation et cette invitation à l’auto-limitation du travail préfigure l’écologie politique et les notions de simplicité volontaire et de décroissance8.

Wikipedia 

L’État fascisme : L’étalon or Hitler

Hitler

On nous a tordu les yeux jusqu’à voir L’État comme étant la société. C’est le nouveau monde des moustaches carrées que nous avons sous le nez: pas de désobéissance civile. Nous avons élus des barbares rose-bonbon, des pubs ambulantes à la merci des conglomérats qui raclent le fond de la Terre, ses habitants, la différence de chacun et l’aplanissement total.

Cette semaine, au coût de 1 million de dollars… Canadiens à 93 cents U.S, avaient lieu des exercices militaires pas loin d’ici.

« Au cas où nous aurions à défendre notre pays » a dit le Sergent Major.

Défendre son pays? On les attaque maintenant. L’organigramme est simple et  sous forme de trio:

Chef d’État- Compagnies – banques .

Nous vidons nos poches pour leurs paradis fiscaux. Et les empesés barbares à cravates n’ont rien du méchant Gengis Khan à l’apparence d’un chien passé au lave-auto. Les joues cirées à la cire à souliers: j’embrasse, donc je suis… Et ils suivent…

Le 21 ième siècle c’est l’histoire du Petit Chaperon rouge marqué au fer, tatoué de la fesse gauche ou de la droite. Agitons nos petits drapeaux! Harvard, Hollywood et le reste du monde.

Il y avait un texte dans un livre à l’école: l’histoire du célèbre Einstein qui était supposément si peu porté à l’argent qu’en lisant un livre il marquait la page avec un chèque de 5,000$. C’est bien possible… Alors, la morale de l’histoire doit-être celle-ci: les génies sont des être purs nullement intéressés à l’argent. Alors, dépêchez-vous de devenir des Einstein, de grimacer sur des posters, et de lire à la fin de vos jours.

Le fascisme, ce n’est pas toujours d’aller « répandre la bonne nouvelle » que l’occident, ce « génie » étatiste, qui prétend que la démocratie  est le meilleur système au monde. Sous sa forme actuelle, elle cache les livres, le savoir, -le vrai, comme dans « vrairité », de sorte que pas besoin d’avoir un chèque pour marquer les pages.  Nous le faisons avec la plus grande carte de crédit au monde. Si vous n’en possédez pas, allez à la banque. Sinon la banque ira chez vous…

En attendant la fin des fables…

Tout est fable. Tout est pseudo affable. En attendant que le monde change, lui qui s’acharne à créer un « monosystème » énorme qui enveloppera la Terre d’un papier cellophane – déjà qu’on étouffe -, il reste à attendre.

Les États sont maintenant des masses cancéreuses. Alors, il reste à fragmenter ces gros appareils sur lesquels nous pleurnichons.

Si on donne ses terres, ses sous-terres à un seul de ces paysan givré dans le système, chacun devient alors un animal dans le grand troupeau terrestre.

Maintenant, votre pays, c’est votre enclos…

Un homme politique a dit un jour:  » On a les élus qu’on mérite ». Pour lui, c’était une sorte d’ode à la démocratie. Pour nous, ce n’est pas très gentil. Monsieur Adolf n’était pas un fasciste. Les allemands, l’ont bien aimé quand il a apporté une couche de beurre… Il est passé au rang du génie politique. Réussite de la grande Allemagne avec son règne de mille ans.

Peut-être qu’il n’avait pas tort. Les autres l’ont suivi, ont  su rester discrets, et on en a pour à peu près mille ans pour les envoyer s’éteindre au coeur de la Terre.

L’égalité 

Le fascisme actuel nous rend au moins tous égaux: les compagnies se déplacent pour trouver de la main d’oeuvre la moins chère possible pendant que le travailleur migre pour trouver le salaire le plus élevé ou pour quitté un pays délivré par les nouveaux saints laïcs, hommes d’États, gardiens de troupeaux, éleveurs de consommateurs.

L’égalité du progrès c’est de tourner en rond sur la Terre. Sans frais de déplacement… Sauf quelques corps éparpillés ici et là. Mais quelle belle étrangeté! On s’en fout des corps de l’autre bout du monde! C’est « ailleurs »! Il n’y a plus « d’ailleurs », il n’y a que des « ici ».

Le petit arrive à l’urgence. Il est tombé de sa bicyclette.

Il lui faudra un hôpital à 4$ milliards de dollars pour soigner son genou.

Ce qui est devenu payant c’est d’entretenir le fascisme déguisé. Mais tu n’as plus le droit de te masquer pour aller manifester dans les rues, ni de porter un signe religieux.

Alors, mets une cravate…

Eux, ils ont vite compris. Le sang va moins vite au cerveau, mais l’argent rentre et migre lui aussi.

Gaëtan Pelletier

12 janvier 2014

P.S.: Quand j’ai appris à lire, jeune, le premier mot de cinq syllabes que j’ai appris fut « locomotive ». Le chemin a été long avant de comprendre le mot hypocrisie. La locomotive passait juste derrière la demeure de mes parents. L’hypocrisie, elle, on ne la voyait pas. Du moins, elle se cachait. J’ai fini par comprendre que locomotive est hypocrisie c’est presque la même chose: la première tire des wagons et la seconde tire des gens.

On n’est pas loin d’Hitler et de ses trains de juifs en route vers la même destination: Arbeit et pauvreté. Ou Servitude grégaire…  Toutes les formules, ils les ont. La réalité passée au savon et au masque.

« Mein Kampf », best-seller du Net

 

 

El libro "Mein Kampf" (Mi Lucha) de Adolf Hitler

 

 

Ce que je découvre à travers mes parcours à la recherche des manifestations de néonazisme dans le monde, alors que je me contente de donner des petits coups de sonde par-ci par-là est assez effarant. Se voir soudain en face de Palestiniens qui font le salut Hitlérien, de jeunes Colombiens, tatouages sur crânes rasés qui partent à la chasse aux homosexuels, de jeunes chinois qui se marient, uniforme SS pour le gars, perruque blonde pour la fille, de  la photo tragique d’une petite rom et ses séquelles de brûlures après que sa maison ait été incendiée par des néo-nazis, de jeunes russes qui reviennent d’une chasse aux étrangers, de Brésiliens qui lynchent des clochards, de Syriens uniformisés,  bras tendus dans un impeccable salut que le führer n’aurait pas désapprouvé, d’Islamistes qui rappellent qu’Hitler était l’ami de l’Islam, de Blacks qui affirment qu’il aimait bien les Noirs, de jeunes Gretchens US très glamour qui regardent l’œil plein de tendresse leurs copains nazis s’entraîner aux armes lourdes pour le moment venu imposer la « White Supremacy » dans le pays… … … Aucun pays, aucune région du monde n’est épargnée par une renaissance, une remontée de l’hitlérisme. En Amérique Latine les échos que j’ai décrivent ce phénomène comme étant apparu au cours des dix dernières années. Des jeunes apprennent que le national-socialisme est le seul régime capable de combiner état social et liberté individuelle, d’autres entendent que les gens sont médisants et qu’Hitler n’a pas fait grand mal aux méchants juifs transformés pour l’occasion en terribles croque-mitaines… Et j’oubliais les peluches nazichics à l’effigie d’Hitler pour que les jeunes se familiarisent avec le gentil Führer,  dès le berceau.

Si Hitler a aujourd’hui des adeptes qui sont des adeptes purs et durs et rêvent de ressembler à une élite SS, il se voit aussi banalisé, valorisé à travers différentes falsifications de l’histoire, banalisations des faits… faut dire avec ce qu’ils peuvent voir chaque jour à la télé, beaucoup de gamins se demandent vraiment pourquoi on fait un tel plat de l’Holocauste Hitlérien contre les homosexuels, les tziganes, les communistes, les juifs, les juifs communistes,…

Ne leur a-t-on pas montré les images d’Abou Graïb en leur expliquant que pour installer la démocratie, la torture était un mal nécessaire ; n’ont-ils pas vu Kadhafi assassiné en vrai dans un horrible lynchage… parce que c’était nécessaire pour les besoin de la démocratie… etc, vous avez la télé ? pas moi, mais je suis certaine que ceux qui l’ont pourront allonger la liste… Quelques jours d’immobilisation forcée : pourquoi pas vous distraire en établissant une liste des horreurs que diffuse la télé, en commençant par toutes celles présentées comme nécessaires « AU NOM DE LA DEMOCRATIE ET DE LA LIBERTE ». Vous pourriez aussi réserver un espace pour les meurtres de Palestiniens, des enfants, dans la guerre d’occupation Israélienne, au nom du « Plus jamais cela », et un autre, pour aux crimes commis par les Islamistes contre les populations civiles qu’ils interviennent pour des raisons humanitaires (il en faut pour tous les goûts)…

Après cela, faut-il s’étonner que des gamins à qui on raconte qu’Hitler finalement, c’était bénin, le croient ?

Si on regarde ce qui c’est passé depuis, cela n’a pas de quoi surprendre, non, certainement pas, la mise en perspective des horreurs qui ont eu lieu depuis de par le monde, renvoie celles d’Hitler et ses émules aux prémisses d’un mal qui n’a cessé de s’amplifier depuis, sous d’autres bannières.

 
Le-Nazi-chic-sest-emparé-de-la-Thaïlande

 

 

 

J’ai lu hier des récits des rescapés de camps, revus ces terribles images, dont je sais qu’elles sont vraies, parce qu’il y a longtemps, avant tous les trucages, ceux qui l’avaient vécu étaient là, pour me dire : « Oui, c’est vrai, c’est bien comme cela que cela c’est passé ». Mais que croire aujourd’hui qui ne soit validé par des témoins directs. Le pouvoir d’invention de la propagande est immense.

Quand on remonte les filières du Net pour accéder à la tête de l’hydre, on constate des structures récurrentes, des sites de premières lignes, souvent anodins qui critiquent avec des arguments censés les dérives du système, mais qui répètent sans doute un peu trop souvent qu’ils sont des démocrates, amateurs de liberté, défenseurs de droits civiques, puisque remontant les liens on est renvoyés vers des sites toujours plus à droites et toujours plus ouvertement fascistes… puis stop, pour franchir l’étape suivante, il faut faire partie des initiés. Je n’irai pas jusque-là.

Pour savoir de qui se passe plus haut dans cette hiérarchie du fascisme mondial, il faut recouper des études, des indices, des apparitions dévoilées de l’un ou l’autre des dirigeants du mouvement, etc… Je n’ai pas que cela à faire, et cela ne m’est pas utile pour ma pratique quotidienne, nous savons depuis longtemps que la cause de cette croissance n’est pas l’absence de dénonciation, que tous les interdits l’ont dans les faits favorisée. Et que si des jeunes aujourd’hui s’y rallient, c’est qu’il n’existe quasiment personne pour leur proposer une réelle alternative. Une gauche qui leur explique que s’il sont la chance de trouver un emploi au service de capitaliste exploiteurs, ce qui leur permettra le samedi de remplir leur caddy des sous-merdes produites par ces mêmes capitalistes, et qu’un projet de gauche, c’est beaucoup d’emploi, pour remplir beaucoup de caddy, et les médicaments gratuits pour soigner leur déprimes et les empoisonnements de la malbouffe, etc… et que la gauche, c’est ce qui leur permet cela plutôt que de croupir en prison ou de camper sur un bout de trottoir, on comprend qu’elle se vende de plus en plus mal.

 

 

Ce qui permet la montée du fascisme banalisé, c’est qu’il n’existe pas grand monde d’autre pour offrir des perspectives d’avenir cohérente à une jeunesse anxieuse, ni aux plus vieux dont les frustrations cherchent à s’exprimer des boucs émissaires qu’ils pourront lyncher protégé par la loi du plus grand nombre. La gauche aujourd’hui en Europe, cela ne veut plus rien dire, un amalgame de tendances qui pour la plupart se compromettent dans un marketing politique qui amènent les candidats à l’élection à dire tout et son contraire, en fonction des attentes (tendances du marché des électeurs), dégagées par sondage, de son créneau d’électeur. La novlangue y met son grain de sel, quand il est question de candidats qui « se vendent bien » (ou non), d’images à changer, de relooking politique, Valérie qui impose un régime à François pour qu’il soit présidentiable,  etc…

Face à « l’affaire Dieudonné » la réaction du Parti de Gauche et de certains de ses membres, des vieux staliniens pleins de rancœur qui agite leur judéité comme une sorte de passe-droit, en agitant pour bannière des cadavres d’enfants exhumés pour l’occasion des tombes de la Shoah (honte sur eux) sur lesquels ils asseyent l’incontestabilité des fondements de  leur autorité, faut pas s’étonner de voir la jeunesse tomber dans les bras (tendus) de Dieudonné, qui leur offre rire et quenelle comme une soupape pour se purger d’austérité, et des odeurs de la Mort,  tout en ayant le sentiment de rejoindre la grande famille des « vrais anti-systèmes », le dernier coup de pub que lui a fait l’état ne peut qu’accentuer ce sentiment. Commentaire de spectateurs qui avaient fait des centaines de kilomètres pour le voir « On est venu, parce que si on l’interdit, c’est certainement que ce qu’il dit est intéressant ». Et oui, c’est comme cela que ça marche et je doute que Monsieur V. ne soit pas au courant… un malhomme qui joue un jeu étrange, pour un « homme de gauche », clone de Sarkozy à ces heures…

Je ne pense pas moi, que Monsieur M’B soit aussi anodin qu’il essaye de le faire croire, je ne pense pas non plus qu’il soit opportun de faire un geste que certains font avec connotations clairement fascistes. Antisémites est encore une autre histoire… être antisionistes, s’opposer à une idéologie est une chose et le dire fait partie de la liberté d’expression, aller troubler la paix du sommeil des enfants de la Shoah, en crachant sur leur tombe en compagnie d’une gauche bien-pensante, en est une autre.

Seulement voilà pour un gouvernement qui déporte des roms vers des pays où des néo-nazis les persécutent, il est difficile d’expliquer à des gamins qu’Hitler était un gros méchant, que les déportations de tziganes d’Allemagne nazie ce n’était pas bien parce que c’était une dictature et que les déportations actuelles, c’est bien parce qu’elles sont démocratiques… le message ne passe pas, ben tiens. A cours d’arguments, pour cause de contradiction flagrante entre son discours et ses actes, l’état n’a plus d’autre manière de faire taire une opposition dérangeante, sinon cet aveu d’impuissance qu’est l’interdiction pure et simple, une violence faite à la liberté d’expression faute d’avoir les arguments ferait taire une fois pour toute les racistes en tous genres.

Vous comprendrez qu’après cela les gamins, la politique ils trouvent cela naze (sic) cela ne tient pas la route, il n’y a aucune vraie logique là-dedans.

 

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Quand je suis revenue de mon dernier ermitage de longue durée, sans infos, en 2005, j’étais complétement dépaysée par un monde « qui n’était plus le même », le panorama politique aussi avait bien changé. En Belgique des partis s’étaient scindés, d’autres avaient changé de nom, des tendances inconnues avaient émergé et la France, on le sait, n’est plus non plus ce qu’elle était…

En essayant de mettre de l’ordre dans tout cela, je suis tombée sur Soral. C’est qui celui là, J’ai écouté ce qu’il racontait, je suis passé des « gentils rabbins » qui parlaient du temps où juifs et palestiniens étaient amis en Palestine, avant que les sionistes viennent semer la zizanie, jusqu’à en arriver aux gros skins de service, en train de s’entre taper sur la gueule avec les miliciens de la LDJ, oulaah ! Pas pour moi, c’est glauque ce machin là. Si son discours tient la route c’est qu’il matraque des évidences, des choses qui sont dites mieux ailleurs, des critiques pertinentes du  système, un peu comme ces sites fascistes de premier rang dont je parlais tout à l’heure qui vous répète tous les 10 mots qu’il sont des démocrates, de citoyens bourrés de sens civiques, avant que vous ne remontiez jusqu’à celui où on vous propose d’envoyer vos gamins se refaire une santé, à la campagne, dans un stage sportif, d’entraînement paramilitaire. Leopoldo Lopez, même combat, lui en propose aux jeunes Vénézuéliens, organisés à Miami ce qui leur donne l’occasion de faire connaissance avec leurs précurseurs terroristes, de rejoindre la grande famille… (Miami, un endroit intéressant pour comprendre les liens qui unissent tous ce gens, parmi de très nombreux exemples Quand les « révolutionnaires » syriens et les contre-révolutionnaires cubains font amis-amis à miami ). Sauf que Soral est plus du côté de la Santé que de la démocratie, dont sa révolution manifestement se passe très bien, ayant bien plus besoin de gros bras, bien entraînés…

A l’époque, il n’avait pas encore sa tronche actuelle de celui qui fréquente trop la mort, mais déjà de pas-drôles de fréquentations, et hormis ces redites d’autres analystes avec adjuvants nauséabonds, des recettes empuanties mal copiées de chefs coqs pas grand-chose d’intéressant, là-dedans.  Mais bon marketing, les gens en veulent, on leur en donne, le juif bouc-émissaire, cela fait des siècle que c’est un produit qui marche, vous ajouter de le Musulman à lynche, cela marche bien en ce moment et vous avez l’avantage de ne pas avoir l’air sectaire, d’en avoir pour tous les goûts.. Ce fut aussi une découverte pour moi de voir à quel point inculture (la vraie pas celle d’ »atmosphère » – les initiés comprendront) et esprit revanchard avaient gagné de terrain dans les inconscients collectifs, mais aussi,  surtout ce vieux truc éculé pour bas d’échelle qui rêvent de grimper, seul vous resterez un éternel minable, en nous rejoignant vous rentrez dans le rang d’une élite, … le renard n’eut pas fait mieux et chacun d’offrir force camemberts, coups de rouge et quelques tranches de saucisson pur porc, qui permet d’une bouchée de se démarquer à la fois des juifs et des arabes… Rien de bien politique dans tout cela, de l’émotionnel, du sensationnel… rien de bien constructif non plus, pour cause,

Puis arrive Dieudonné, vous connaissez l’histoire, moi je ne la connaissais pas encore donc je suis assez étonnée de repérer dans son service d’ordre quelques-uns des potes skins de chocs de Soral. Ah, ils sont copains ? Etrange alliance, mais par le temps qui courent on ne s’étonne plus. Des camps d’Hitler à Guantanamo, on a fait du chemin et nos esprits se sont ouverts à l’improbable, logique, il est advenu depuis. Et de Dieudonné, je ne dirai rien de plus, puisque c’était Hitler, et le terrain regagné aujourd’hui par Tonton Adolph mon sujet.

Tout cela pour vous dire que, Mein Kampf » dans les Tops de ventes dans les 2O premiers de Politique et Evénements de iTunes, premier dans Psychologie politiques et propagande d’Amazone, et 17ème (seulement) dans les Nationalismes, si c’est très inquiétant, ce n’est en rien surprenant.

Inquiétant aussi la concurrence d’un autre best-seller, qui se vend sous couverture d’initiation à une foi évangélique, par millions, et qui est le « Mein Kampf » du catholicisme belliqueux, appelant à tuer les Infidèles, « Camino » de Escriva Ballaguer, fondateur de l’Opus Dei, branche de l’église proche collaboratrice du nazisme, du franquisme et de tous les fascismes du monde, en particulier d’Amérique Latine.  Je vous en reparlerai certainement un de ces jours, pace que du côté de la tête de l’Hydre, Hitlériens et adeptes de l’Opus Dei, ne sont souvent qu’une seule et même personne.

Anne Wolff

 
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Source images Le Nazi-Chic, la nouvelle mode asiatique qui contamine la Thaïlande – Stratégie du chaos contrôlé

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