
Lac Baïkal
« Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente »
Antoine de Saint-Exupéry «
Lac du sud de la Russie sibérienne. D’une profondeur de 1 741 m, c’est le lac le plus profond du monde!; il contient un cinquième du volume d’eau douce à l’état liquide de surface de toute la planète. Formé dans une profonde dépression tectonique, le lac était même plus profond avant que ne commence l’entassement de sédiments. Il a une surface de 31 468 km2, ce qui en fait le huitième plus grand lac du monde, le troisième d’Asie, après la mer Caspienne et la mer d’Aral, et le plus grand lac d’eau douce en termes de superficie. Il compte environ 1 963 km de rivage. Le lac, qui a la forme d’un croissant, mesure environ 620 km de long et sa largeur varie entre 15 et 80 km. Il est alimenté par la Selenga, la Barguzin et la Verkhnaja Angara. Son unique émissaire est l’Angara inférieure, qui coule à l’ouest du lac et se jette dans le Ienisseï. C’est sur cette portion de l’Angara que se trouve Irkoutsk, l’agglomération la plus importante. Situé à une altitude de 456 m, le lac est entouré de montagnes, sauf à la hauteur du delta de la rivière Selenga, au sud-est. Source
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Il aura fallu 25 millions d’années pour « construire » cette merveille. Comme le reste de la planète, d’ici un autre siècle, il se pourrait que disparaisse ce lac aux eaux si claires que la lumière s’infiltre jusqu’à 40 mètres. La pureté de son eau est calculé à 99%.
« Autonettoyant grâce aux Amphipodes.

L’Homme s’est écarté de la Nature. De la Vie… Dans son orgueil démesuré, sa vision étroite, sa marchandisation à outrance, la vie sur Terre – du moins celle du singe cravaté – risque de sabrer en quelques siècles toute l’organisation qui aurait pu faire vivre l’humanité dans un confort grâce à une science, à une philosophie, et une organisation sociale dénuée de guerres, d’économie sulfureuse, et de vendeurs du temples.
Au 20 ième siècle, les guerres ont massacré des millions d’humains en souffrances et dommages collatéraux, démesurément, dans une enfilade de guerres « arrangées », truquées par des motifs économiques. Comme toujours…
Au 21 ième siècle, la guerre économique s’est accentuée, sans pruderie, hypocrite, laissant le pouvoir entre les mains d’un monstre: l’économiste allié au plaisantin pantin répétiteur de formules vides. De l’avide au vide… Le politicien.
L’espoir d’un « monde meilleur » est en train de s’effondrer. Orwell n’était qu’un microcosme d’ADN visionnaire. On dirait maintenant qu’il ne voyait que d’un oeil.
Le plat
La Terre est une sorte de « plat renouvelable » laissée à l’Homme. Pour des millions d’années. Cet enfant de la Vie n’a su que briser son outil pour en faire un jouet.
L’Homme en détresse pris « SON » dieu. Le philosophe en détresse demande qu’on l’écoute. Le monde s’est transformé en un magma satanique issu de la bête la plus bête jamais implantée sur cette planète.
Priez « dieu ».
Votez.
Marchez sous des pancartes.
Écrivez.
Instruisez vous aux écoles mensongères.
Croyez!
Les maîtres de l’illusion vous ont construits. Les barbares déguisés vous livrent leurs petites machines à sous qui servent à parler. Ipod-miroir. Sauvages d’ici. Enterrés de demain…
Le mot « travail » n’a plus aucun sens, puisqu’il est la servilité sculptée par cette bizarre religion qu’est l’avoir. Et de par cet avoir, l’esclave qui se vêt de la fabrication de serviles esclaves à l’autre bout du monde, se croit libre. Or, il n’est que la pauvreté vêtu d’une autre forme de pauvreté et d’esclavagisme.
On achète maintenant « son » savoir comme on achète un gadget qui deviendra obsolète demain.
On se délivre de l’esclavage en achetant tout ce qui nous rend esclave.
Il est maintenant acceptable d’élire un « morceau de chair » halluciné. Ils ont une espérance de vie de moins d’une décennie. Alors, nous en bouffons de plus en plus pour nous nourrir.
Le politicien, c’est comme le sucre. L’homme d’affaires, c’est comme le gras. Et plus on engraisse, moins nous pouvons nous mouvoir. Il en est ainsi de l’information: plus on en mange, moins elle sert à nourrir vraiment. Sorte de drogue du vide que l’on cultive encore et encore….
En fait, il faut peu pour comprendre: c’est que le trop est une masse graisseuse qui larde.
Nous naissons ignorants. Nous apprenons ce qu’on nous donne à apprendre. On dira que c’est du savoir utile à la société.
Le lac Baïkal est rempli de poissons. Mais le monde a maintenant tellement de pêcheur qu’ils pourront bientôt tout avaler sans savoir qu’ils s’avalent eux-mêmes.
Le mot « bonheur » lui également n’a plus aucun sens, puisque esclave et sans avoirs réels, dans une terre en « destruction permanente », le bonheur ne peut exister si la créature qui y veut y avoir accès n’existe pas, ou bien existe dans un format pire qu’il y a 25 millions d’années.
Jamais un cycle de vie risque de n’être aussi court.
Gaëtan Pelletier
Article à lire:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/21/une-mer-sacree_3450742_3214.html