Dans le monde du « bloging », il y a les sérieux :
Ils analysent le monde, la géopolitique à partir de pièces détachées, ou encore – bien mieux – à travers les estampillés d’universitaires qui font des carrés de sable dans un monde qui ne tourne pas rond.
En fait, ils n’incluent pas l’aspect humain, mais répètent la froideur d’analyse.
Ce sont les dieux du Web…
Sans le savoir, ils écartent souvent l’aspect humain, tout comme les guerriers propres qui font sauter les enfants à coups de mines antipersonnel dont les industries sont financées par des firmes d’une propreté autant admirable que sournoise.
C’est du sérieux. Du cerveau. Alors ne doutez pas du cartésianisme ni du sérieux, ni de la vérité de ce genre d’analyses à matière grise.
Ils sont prisés comme les lignes de cocaïne dans les grandes réunions.
On fume pas, on ne boit pas, on ne trompe pas sa femme, on est dans un monde parfait.
L’eau de javel des émotions a foutu le camp et le quand…
L’éternité est enfermée dans un corps pareil au petit papillon qui vole et qui vole…
Il en est si peu dans le petit courant de ma vie, de rencontres, qui ont une ouverture sur l’aspect spirituel de la Vie.
La sécheresse a soif de l’eau.
Le sable et l’eau se boivent ou s’avalent. C’est un mouvement de la Vie
Quand tu aimes Henriette, Thérèse n’aime pas. C’est la dualité des amours simples. Quand tu crois posséder et circonscrire la « réalité », tu oublies les parties manquantes. Ou bien tu les écarte, comme Les invisibles. Parfois, et sinon plus actives que cet agilité du cerveau.
Il danse sur sa trampoline, oubliant que le trampoline n’est qu’un élastique infime sur la surface du monde, sur la surface de l’Univers.
Alors, pour plaire, tu dois te caser dans un univers de grands penseurs qui jugent si ce que tu fais est bon dans un monde qui juge qui tu es est bon par ce que le bon qui plaît est « correct ».
Hors de la religion, point de salut.
Les faux assouplis pensent être souples. Ils sont aussi rigides que les gens raides qu’ils combattent.
Car tout est jugement de par « nos » critères.
Si on abandonnait les critères, la chose « questionnant » risquerait de glisser vers « l’illusion ».
Alors, le sérieux, ce sont les traceurs de démarcation.
Eux aussi ont la vérité.
Comme leurs ennemis.
En cela, je considère que le sens de l’humour est bien plus sérieux que la placidité et la fixité des paragraphes carrés et des analyses de Jello figés dont nous sommes inondés.
L’amuser public est bien plus sérieux…
C’est qu’il jongle en quatre dimensions.
Le bois mort peut servir à construire des maisons.
Mais il n’améliore pas la forêt… La souplesse des branches.
Et le fond caché des sous-bois qui nourrit.
Gaëtan Pelletier
12 septembre 2012
P.S.: Je l’ai classé dans philosophie. Prenez les petits carreaux de votre cerveau et classez. Je n’ai pas de classe…
L’école n’est pas ce que j’ai appris, c’est l’ignorance qui m’attend chaque matin.
Gaëtan Pelletier
13 septembre 2012
Édition Tiroir