Dans la gargantuesque tentative de dénuer le monde de son âme, de le rendre « mécanique », nous voilà sans doute tous des Mary Shelley, l’auteure du célèbre roman « Frankenstein ».
Dommage! Grand dommage! On a soufflé sur les âmes pour en éteindre la bougie. Mais on a compensé par une belle et ordurière arnaque du savoir « scientifique ». L’Homme s’est pris pour dieu. Davantage lesdits athées qui ne savent même pas qu’il sont déshabités, sans lieu précis, non finalement rien compris, mais sont devenus des disciples de cette ignorance que nous sommes autre « chose » qu’un montage insignifiant de cellules.
Sinon que dans l’enfermoir d’une banque soit disant salvatrice. Futur garanti.
Toutes les sciences s’occupent de « NOUS ». L’alchimie des aliments, le grand et pavoisé défilé chimique de l’industrie pharmaceutique. Toutes. Sans compter la « science » de l’économie. La radine. Celle qui a fait croire qu’elle nourrirait les enfants du monde. Elle les éteint comme on souffle une chandelle. Elle continuera de par son succès et sa filée de requins mordicus à dents effilées de croire en cette « religion ».
La laïcité est qu’il n’y a pas d’amour – ou plus d’amour – mais une autre négation qui mène à l’aplanissement. On parle d’homophobie! Ah! De quel mot doit-on user pour parler de la différence dite affichée de son « orientation spirituelle »? Dans cette cyclopéenne vision et fabrication d’un monde « frankensteinien », il y a une absence de nuances aussi creuse que le Grand Canyon. Abyssale! Si fragile cette mécompréhension! Car à force de vouloir tout expliquer, tout « RE-construire », l’art de vivre est un cauchemar.Du moins de ce prétendu « art » auquel nous nous nourrissons à chaque chant du coq.
Qui donc sait maintenant si nous ne vivons pas la nuit plus que le jour?
Le travail n’a jamais tué personne….
Dans l’écrin du quotidien que trop géré, notre apport à l’autodestruction est issue de notre esclavage.
Notre plus belle, notre plus noble liberté, -celle que nous avons hélas perdue – , est celle de la simplicité perdue. La Vie – peu importe le nom que vous lui donnez – nous a livré une planète en friche, un monde à fabriquer. Comme si tous les outils étaient là…
Moins de technique et plus d’amour.
Mais qu’est-ce donc que « l’amour »?
Il y a cet inconnu mystère des affinités… Mais dans la cadence sociale, l’amour est un effort de compréhension et « d’aceptabilité ».
Il ne faut pas se leurrer. Nous vivons dans une tour de Babel …
Non, le travail n’a jamais tué personne. Sauf que dans sa forme actuelle, il est possible qu’il tue tout le monde. Nous avons tous les mains propres.
Votre pays est un insidieux vendeur d’autos. Il ne vend que des machines. Il ne construit que des machines. Il ne construit que des cerveaux.
L’Histoire de l’Humanité est dans une phase d’adolescence.
De fait, l’Homme n’est pas encore un Homme. C’est un soldat-esclave.
Ce que nous cultivons nous entoure au point d’être l’univers, ou vu comme tel. À éplucher des pommes, on arrive à ceci:
À éplucher des humains…
Embrassons tous notre cher Frank et parlons nous en twittant….
De tous les temps, les snobs on conçu un système de fabrication de richesse pour la richesse. Ils ne savent rien faire d’autre. Et cela vaut pour tous les grands intellectuels qui ont les souliers tellement cirés qu’ils dérapent du cerveau.
Gaëtan Pelletier
8 novembre 2013